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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 21:55
...et bien mieux que moi!
c'est formidable ! quand je passe quelque temps sans écrire, c'est vous, les mamans, qui prenez le relai et vos témoignages sont du vécu!
Après le témoignage de Katell sur son premier accouchement et l'allaitement (tiens, elle vient d'accoucher, nous pouvons espérer un deuxième récit!), je vous invite à lire le récit de Céline et de la naissance d'Elliot:
Merci Céline d'avoir bien voulu "publié " ce que vous m'aviez lu, je me suis déjà permis d'en parler à d'autres couples mais vos mots sont plus justes, plus émouvants...
Ne vous inquiétez pas, personne n'aime se sentir "comme une tétine géante" ! il faut patienter un peu en vous disant qu'Elliot va bientôt espacer ses tétées: pour l'instant, il agit comme le petit mammifère qu'il est, ayant besoin de la présence de sa maman et sachant aussi que c'est à lui de "programmer" la quantité et la qualité de lait dont il a besoin! Mais il peut commencer à se passer de sa maman car il a aussi besoin d'une maman qui s'occupe un peu d'elle et il sera super content de la retrouver détendue et épanouie (et les seins pleins de lait qu'elle aura préparé pour lui!) alors, pourquoi ne pas envisager une petite sortie (avec son papa? pour vous promener?) et son papa ou la personne qui le gardera pourra lui donner -à la paille, à la tasse, à la cuiller...- du lait que vous aurez tiré d'avance...
Et puis, voici le récit de Magali que je recopie car il ne m'est pas arrivé comme un commentaire:


Aïe Aïe aïe, nous ne retrouvons plus votre numéro de téléphone, je me permets de vous envoyer un petit message pour vous souhaiter tout d'abord nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2009 à  vous et à votre entourage, et vous annoncer la naissance de notre merveilleux bébé petit ange "Ethan". Il est né le 3 janvier 2009 à 3h42. Début des contractions à 21h30 la veille, départ de la maison 22h15, arrivée à la clinique Mathilde à 22h50, dillatation 5 cms du col, mise en salle de travail aussitôt, accouchement relativement rapide, un petit bain pour se détendre pendant la durée de la dillatation complète avec percée de la poche des eaux dans le bain, accouchement sans péridurale avec petite épisiothomie... Enfin très soulageant mais très beau, j'ai sorti Ethan et Isaac a coupé le cordon ombilical quelques temps après. Le bout de chou faisait 50 cms pour 3.690 kg !
La mise au sein dans la salle de travail fût très très difficile, j'ai ressayé dans l'après-midi mais j'ai pas demandé conseil à ce moment-là... C'est de ma faute.... Il avait du mal à bien mettre sa langue et le bon apprentissage a été fait le 3ème jour, il avait évidemment très faim et elles ont insisté pour lui donner un "complément alimentaire" (un biberon en clair mais donné à la paille)... Elles me l'ont proposés la nuit suivante l'accouchement et j'ai refusé. J'ai refusé également le lendemain mais au bout du 3ème jour, ça me faisait tellement mal de le voir affamé que j'ai cédé... 5 jours de tétée mais j'ai dû malheureusement arrêté l'allaitement... J'ai presque tout essayé et j'étais hyper épuisée... : bout de sein silicone, le faire téter 1 sein, puis l'autre, des 15 min, même des heures, la dernière nuit 2h30 de tétée consécutives pour ensuite prendre un "complément alimentaire" de 70 ml!
Là, où j'ai eu du mal à l'encaisser c'est que la pédiatre à la PMI Mardi dernier m'a dit que j'aurais pû reprendre l'allaitement à postériori 2-3 jours après... cela fait déjà 20 jours qu'il est né, il est malheureusement trop tard...
Mis à part cet échec d'allaitement, Ethan va très bien, à la visite de la PMI, il fait 53 cms pour 4.140 kg et a pris 1.5 cm de tour de tête ! Un vrai petit champion !! Il va bientôt passer au 3 mois, ça passe trop vite...........

Pourriez-vous me communiquer de nouveau SVP votre n° de téléphone et me dire lorsque vous serez dispo pour que l'on se voit, il reste 2 visites non ?!?

On vous embrasse bien fort et on vous dit à très très bientôt !!


Ce récit me suggère plusieurs commentaires
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commentaires

C
Je suis très émue par ce dernier récit. Cela me rappelle mon propre accouchement le 11 janvier 2009. Mon premier bébé, ma fille.<br /> J'ai trouvé le travail très long jusqu'à ce que les sages femmes me disent qu'il fallait commencer à pousser. Après plus de 24 heures de contractions, mon col n'était qu'à 3 cm et elles m'ont proposé la péri car j'étais épuisée... A contre coeur, je l'ai acceptée car j'étais exténuée. Nous voulions aussi accoucher en position haptonomique mais le corps médical a été ferme sur ce point, pas question ! Ce fut ma seule déception... Espérons que pour notre prochain bébé le règlement change ! J'espère ne jamais oublier ce moment (comme certaines femmes l'affirment), même la douleur reste un merveilleux souvenir ! Notre vie a changé ce jour là sans que nous nous en rendions compte, pour notre plus grand bonheur !
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M
Avant tout, tous mes vœux pour cette nouvelle année qui commence sur les chapeaux de roues entre biberons et couches!<br /> <br /> Voici ce que j'ai écrit dernièrement sur la naissance de ma fille Clélia, j'ai tenu un journal sur toute ma grossesse comme je l'avais déjà fait pour mon premier, Gaël. En voici les dernières lignes donc:<br /> <br /> Lundi 25 janvier 2009<br /> <br /> Un milagro en equilibrio<br /> <br /> <br /> Pas le temps, le temps... je vis dans un état second depuis bientôt un mois. Être parents pour la deuxième fois nous ôte toute liberté. Nous vivons entre épuisement et bonheur. Tu prends toute la place et ton frère trouve peu à peu la sienne. Mais la notre, nous la cherchons encore.<br /> Tu le sauras peut-être un jour, ma fille, mais être parents ce n'est pas de tout repos. Aucun regret, non. Mais des doutes, des tensions qui s'accumulent, de la fatigue qui s'amoncelle, des craintes...<br /> Pourtant, en ce moment même tu es tout contre moi, calée dans le porte bébé, endormie et si belle, si innocente, toi qui ignores à quel point tes pleurs et tes cris stridents (qui aurait pensé qu'une si petite chose puisse avoir une voix si puissante!) entament jour après jour la santé nerveuse de tes parents! Je te regarde et une bouffée de bonheur me remplit, ma fille, si petite et si grande déjà.<br /> Mais dans ces moments gris, le blues est plus fort, tu en feras probablement toi aussi l'expérience un jour (une femme ne peut pas grand chose contre ses hormones malheureusement... fichues hormones qui nous régissent et nous contrôlent!). <br /> Je doute de tout.<br /> J'ai peur, si peur. Peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver. Peur de me perdre.<br /> Je me raccroche à la seule certitude que j'ai pour le moment: vous deux, toi et ton frère. <br /> Tu sauras aussi qu'être femme, ma fille, c'est se poser beaucoup de questions, trop parfois. En tout cas, je m'en pose toujours trop et je doute toujours trop. <br /> Je suppose que je suis en plein dans ce que l'on se plait à appeler le Baby Blues... <br /> <br /> Mais revenons à des moments plus joyeux. Ta naissance.<br /> Les heures se sont écoulées dans la salle de naissance, entre souffles parfois douloureux et sourires tendres. Les contractions se sont intensifiées et mon col a fini par s'effacer. <br /> La sage femme m'a alors proposé de rompre la poche des eaux pour accélérer le travail. Et là, je t'avoue que j'ai manqué de courage. Je sais très bien qu'une fois la poche des eaux rompue, les sensations sont plus fortes et donc la douleur plus présente. J'ai demandé la péridurale avant d'accepter sa proposition.<br /> Le calvaire a alors commencé pour moi... je suis absolument et entièrement allergique à toute sorte de piqure... et il a fallu d'abord me poser une perfusion. Horreur des horreurs!<br /> La sage femme s'y est reprise à plusieurs fois avant d'y arriver et entre temps j'ai eu le temps de te maudire au moins une vingtaine de fois, me demandant avec le plus grand sérieux qu'elle idée saugrenue j'avais eu de faire un deuxième enfant!<br /> Une fois cet instrument de torture posé et mon bras inutilisable, j'avais la pâleur d'une morte (il faisait à peu près 30°dans la salle) et du désespoir plein les yeux. <br /> Et oui, c'est qu'il fallait à présent procéder à la pose de la péridurale...<br /> L'anesthésiste est arrivé, anesthésiste de malheur, que j'ai traité d'incapable et de bourreau dans mon fort intérieur. Je n'aurais pas pu faire autrement tellement j'étais incapable de prononcer une parole cohérente à ce moment là.<br /> Après toutes ces tortures, que l'on m'a infligées à ma demande, et oui, ça semble incroyable dit comme ça... j'étais épuisée nerveusement et physiquement.<br /> Ton père n'a cessé de me soutenir, de me caresser et sûrement de se demander comment il pourrait bien prendre ma place pour m'éviter toute cette souffrance, le pauvre.<br /> <br /> Mais le pire était passé et le meilleur ne demandait plus qu'à venir.<br /> J'ai commencé par prendre la position « à l'anglaise » pour t'inciter à entamer la descente, la sage femme avait percé ma poche des eaux.<br /> Le seul compliment que je peux faire à cet anesthésiste de malheur est d'ailleurs qu'il a bien dosé la péridurale au point que j'ai tout senti sans avoir mal. C'est beaucoup, je te l'accorde!<br /> J'ai donc senti comment tu commençais à t'engager avant que la sage femme me dise qu'elle voyait le début de ta tête et que nous allions pouvoir nous installer pour t'accueillir.<br /> Je me suis donc poussée vers l'avant du lit pour permettre à ton père de se glisser dans mon dos. C'est ce que l'on appelle la position haptonomique. <br /> Il m'a servi d'appui à toutes mes poussées, m'a donné sa force en me tenant les mains et en m'aidant ainsi à pousser. J'ai senti tout au long de ces dernières contractions si intenses son souffle dans mon cou. <br /> Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que j'ai ressenti. Le travail était mien, mes poussées miennes, mes cris venaient de moi. Mais il était là, m'aidant, me soutenant, si bien que mon travail est devenu sien, je l'ai senti pousser avec moi et m'accompagner dans mes cris par des phrases d'encouragement.<br /> C'était magique, si intense que l'écrire me fait monter les larmes aux yeux.<br /> Je me souviens aussi de la sage femme et de l'aide soignante, debout, face à nous, parce que c'est bien nous qui avons accouché, pas seulement moi, qui m'encourageaient, me disaient que je m'en sortais très bien. Je me souviens quand elles m'ont dit, c'est la dernière, elle arrive. <br /> Je me souviens l'épuisement, mes râles de fatigue, ma hâte. J'ai poussé une dernière fois et j'ai vaguement entendu leurs voix de dire que je ne devais plus pousser.<br /> J'ai ouvert les yeux, ai regardé la sage femme s'approcher de moi, tendre ses bras, me dire « elle est là », t'aider à sortir.<br /> Je me souviens des larmes de bonheur de ton père dans mon cou, je sens encore son souffle ému.<br /> Je me souviens qu'il a gémit, un son entre gémissement et rire, quand on m'a posé cette petite boule chaude et déjà hurlante sur mes seins. <br /> Je me souviens ses bras qui nous entouraient toutes les deux, son torse qui me soutenait.<br /> Tu étais là, nous étions trois, si unis. Ma fille, c'était si beau que les paroles en arrivent presque à gâcher ce moment. Mais je n'ai jamais ressenti une telle communion avec ton père. Je n'oublierai jamais cet instant, comme je n'oublierai jamais non plus les larmes de ton père à la naissance de ton frère.<br /> <br /> Voilà, d'avoir écrit m'a aidé à oublier mon blues et à me recentrer sur le plus important. Ton père et moi avons fait tout ce chemin ensemble, jusqu'à toi.<br /> Et je fais le vœux que ce chemin soit encore long.
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I
le récit de votre accouchement est très beau ;<br /> mais ..OUI, les débuts de l'allaitement peuvent être difficiles, on surmontera d'autant mieux les obstacles que l'entourage (professionnel) sera attentif et attentionné pour vous aider...<br /> NON vous n'avez pas à dire que c'est de votre faute si ça n'a pas marché et à culpabiliser d'avoir arrêté l'allaitement: si vous n'avez pas "osé demander", c'était à l'équipe de s'assurer que tout allait bien et de vous encourager!<br /> Une conclusion à en tirer: emporter avec soi dans sa valise le numméro d'une association d'allaitement (SOS Allaitement 76 ou Andelle Allaitement ...ou le mien!!!) et ne pas hésiter à tél. pour avoir de l'aide depuis votre chambre de mater!<br /> Pas la peine non plus de regretter de ne pas avoir essayé 2 ou 3 jours après ça ne servira qu'à retourner le couteau dans la plaie: Ethan va bien et il pousse bien, c'est l'essentiel et vous pouvez si vous le souhaitez, vous "rattraper" en privilégiant le peau à peau (pour donner le biberon, après le bain etc,) le portage, les calins etc<br /> CAR SI LE LAIT MATERNEL EST TRES BON POUR LE BEBE, LE BREUVAGE ESSENTIEL POUR LUI C'EST L'AMOUR ET IL PEUT LE BOIRE AUSSI AU BIBERON<br /> je vous fais confiance pour l'en abreuver!
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