Des modifications de la loi sur l'IVG (ou une nouvelle loi?) seront votées jeudi 8 octobre à l'Assemblée Nationale et le CNGOF nous demande notre avis(on n'est pas obligé de répondre qu'on est gynéco!)
Quand on sait que l'accès à l'IVG est parfois très difficile, l'accueil souvent très contestable, que les droits des femmes ne sont pas toujours bien respectés, quand on connait les prises de position assez "réac" et misogynes du CNGOF (voir un de mes derniers articles) il parait intéressant et important de répondre au sondage proposé
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfqCTtjLouuolX9YSSHukmnEMDzgbFyL5wPNhxy8qYjSmgqdA/viewform?fbclid=IwAR2L9FQEXtLyrvEHA-vT7zIwPInS5EhWQIcnQ7Y7FKmjfHpmH7XS6dBwDig
je viens de répondre, ne me disant ni gynéco ni sage femme (je voulais mettre: conseillère conjugale, ce qui est exact par ailleurs) avec le commentaire suivant:
ce qui est important, c'est que les femmes soient respectées dans leurs demandes, leurs désirs, leurs non-désirs, leurs ambivalences...qu'elles soient correctement informées pour pouvoir donner leur consentement ÉCLAIRÉ, qu'elles soient accompagnées dans le temps et la durée nécéssaires...ce que des sages-femmes sont tout à fait capables de faire ô combien (pareil que dans le suivi d'une grossesse ou un suivi gynéco: elles prennent le temps qu'il faut!) Quant à la clause de conscience, si sa suppression reviendrait à avoir des praticien-ne-s qui travailleraient dans le mépris des femmes et les culpabiliseraient (comme ça arrive déjà trop souvent) je ne suis pas sûre que cela soit bien! Par contre, il ne faut pas qu'un chef de service impose ses convictions négatives à toute "son" équipe et il faut surtout GARANTIR aux femmes un accès à l'IVG dans la proximité géographique et dans des délais courts