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  • : Le blog de irene.autour-de-la-naissance
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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 22:15

Samedi dernier, à Paris, s'est tenu un grand rassemblement d'hommes, de femmes, d'avocat-e-s, citoyen-ne-s tout simplement pour s'indigner contre les violences faites aux femmes, dans un silence assourdissant avec si peu de mesures légales, policières prises; non seulement les chiffres ne baissent pas mais ils augmentent

74 femmes plus sans doute au moment où j'écris!) sont mortes depuis le 1er janvier suite aux coups de leurs conjoints, de leurs ex...certaines avaient alerté, porté plainte et rien n'avait été fait pour les protéger... Nous pourrions nous inspirer de l'Espagne qui a vu elle, ses chiffres baisser

Mais il faut surtout, il faut avant tout CHANGER LES MENTALITÉS; ÉDUQUER DÈS LEUR PLUS JEUNE ÂGE, LES PETITS GARÇONS ET LES PETITES FILLES DANS LE RESPECT, RESPECT D'EUX-MÊMES D'ABORD, RESPECT DE L'AUTRE.  POUR CELA ,IL EST INDISPENSABLE DE BANNIR LA VIOLENCE DE NOS PRATIQUES ÉDUCATIVES...

Alors, je bondis d'incompréhension et de rage quand je vois les commentaires sur les réseaux sociaux ou dans les discussions dans un repas entre connaissances où l'on parle de la loi interdisant la fessée (à peu près en même temps qu'on déplore le nombre de femmes tuées!!) ""enfin, une bonne fessée, ça ne fait pas de mal" "il n'y a que comme ça qu'il/elle comprend" "moi, j'en ai reçu des gifles/ des fessées/des torgnoles et j'en suis pas mort-e" et là je me retiens pour répondre soit "vous avez de la chance, vous ne faites pas partie des 74 ...enfin pas encore car avec ce raisonnement là vous ne pourrez rien objecter aux coups qu'on pourrait vous donner un jour...puis un autre jour ...puis..." soit parfois, plus cyniquement "dommage, vous ne seriez pas en train de débiter de telles horreurs à l'heure actuelle" mais cela serait de la violence verbale presque aussi redoutable! Alors, il faut garder son calme, expliquer, argumenter, convaincre...

J'ai cru que je n'avais pas bien entendu ( toujours la  semaine dernière), j'ai fait répéter un conjoint auquel j'expliquais un geste avec sa femme et je ne sais trop quoi et oui, il a répété, j'avais bien entendu, sans en croire mes oreilles " Sinon, je lui fiche une torgnole!"...j'ai réagi au quart de tour...à peine gêné, il a dit qu'il plaisantait, sa femme, elle, souriait d'un air gêné (habituée?)...j'ai dit qu'on ne plaisantait pas avec ça, que de tels propos étaient inadmissibles...

J'en rencontre des jeunes couples qui, l'un ou l'autre, ou les deux, ont connu des situations de violences (physiques, psychiques, parfois sexuelles) dans leurs enfance... Certain-e-s se sont relevés avec courage, avec résilience...Oui, tous n'en sont pas morts mais beaucoup ont été bien esquinté-e-s et surtout très souvent fragilisés quand il leur faut construire un couple, une famille en évitant de reproduire les (seuls) modèles qu'ils ont connus???

N'inversons surtout pas les choses: tous les enfants violentés ne deviendront pas violents à leur tour mais la plupart des adultes violents ont été violentés dans leur enfance.

Puissions nous faire une nouvelle génération de femmes et d'hommes de demain qui auront appris le respect, la dignité, l'écoute de l'autre!

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 14:33

Bien sûr, nous nous intéresserons surtout aux pleurs du bébé (nourrisson, petit enfant) ...mais il peut y avoir aussi les pleurs de la femme enceinte, de la jeune accouchée, de la maman épuisée, angoissée etc qui méritent la plus grande attention, la plus grande compréhension

Les Pleurs de l'enfant sont un thème très souvent abordé lors des consultations...ou de messages ou coups de fil clignotant comme des signaux de détresse et créant souvent une grande perturbation au niveau de la famille! ...Surtout quand l'aîné(e) ne pleurait pas ou très peu, quand le frère jumeau ne pleure pas lui...

Les parents (les mères surtout?) sont en grand désarroi: impuissance devant ces pleurs qu'on n'arrive pas à comprendre ni à calmer, culpabilité parfois, et surtout épuisement, fatigue, découragement...

Ne pas oublier que :

les pleurs sont souvent le principal mode d'expression d'un bébé  et qu'il en a besoin

les bébés sont des "éponges" qui peuvent se charger d'exprimer des douleurs ou des chagrins refoulés par un des parents..

Rentrant de ma formation homéopathique, je peux dire qu'il est certain qu'un traitement homéopathique peut aider mais il n'est pas le seul et parfois il n'est pas suffisant

Il faut avant tout se poser un certain nombre de questions:

"il pleure tout le temps": est ce vraiment le cas? le mieux c'est de faire une "horloge des pleurs" sur 24h (et sur plusieurs jours!) cela permettra de réaliser qu'il y a quand même pas mal de périodes sans pleurs (se demander à quel moment? dans quelles conditions?) et qu'il faut savoir en profiter

Comment le bébé pleure-t-il?

type de cri? douleur? début? fin? paroxysme? au cours du sommeil: endormissement? en dormant? au réveil?

Quels horaires?

par rapport à la pendule? à l'alimentation? à un évènement récurrent?

Depuis quand?

changement alimentaire? apparition d'un reflux (diagnostic très répandu en ce moment, pas toujours fondé et qui a parfois bon dos!)? suite de maladie? de changement de mode de garde? de déménagement? dépaysement? souci dans la famille? au travail?

Signes d'accompagnement:

digestifs? gaz? rôts? reflux? selles?...

comportementaux: colère? besoin de compagnie?

signes inflammatoires? salivation? spasmes? teint? tonus?

Qu'est ce qui le calme? qu'est ce qui aggrave les pleurs?

Sa nature, son comportement, sa constitution, ses antécédents (naissance, vie prénatale etc) seront bien sûr très utiles en homéo

Avoir répondu à ces questions (et d'autres) facilitera  la consultation homéopathique (ou pédiatrique) mais l'intérêt principal est sans doute que, répondre à ces questions prouvera à l'enfant que vous cherchez vraiment à savoir ce qu'il cherche à vous faire comprendre et il vous en sera très reconnaissant! Si! Si! je vous assure!

il a le droit de savoir dès que possible qu'il n'a pas des parents "parfaits"  et qui savent tout et ont toutes les réponses (ouf! c'est rassurant! rien de pire sans doute de se retrouver avec des parents parfaits, infaillibles etc...car quand arrive le moment où leur piédestal commence à s'effriter...) Vous avez le droit de ne pas le comprendre: vous pouvez lui dire, simplement, humblement...vous pouvez aussi lui dire que vous même étant très fatigué-e/ énervé-e/ épuisé-e/ contrarié-e/ dépassé-e/ vous êtes moins à même de le comprendre et que vous préférez aller souffler 5 minutes au calme dans votre chambre ou en faisant un tour dehors et vous le confiez à l'autre parent plus détendu à ce moment là, à la grand mère ou à l'ami/ voisin de passage ... (c'est parfois valable aussi pour chercher une solution pour le confier une nuit complète, histoire de bien récupérer) et s'il ne pleure pas (ou moins) avec la grand mère, le parrain, la voisine etc ce n'est pas parce que vous êtes un mauvais parent, c'est simplement parce que c'est vous l'interlocuteur privilégié qu'il a choisi!! Flatteur, non?

 

Est -il besoin de redire que s'il faut éviter de laisser un bébé pleurer, il ne faut pas sur-dramatiser en paniquant parce qu'on ne trouve pas la solution et qu'il faut, bien évidemment éviter de le "secouer"... J'ajoute cela car une maman vient de me dire que c'était quasiment le seul et dernier conseil qu'elle avait reçu avant de quitter la maternité, venant en plus d'un-e soignant-e qui ne transpirait pas la compréhension et la bienveillance! Avec ce seul conseil, en effet, on est bien équipé!!!

Espérons que les renseignements ci dessus seront d'une meilleure aide et ayons recours à l'homéopathie si besoin...L'haptonomie aussi est très précieuse pour aider parent et enfant à se remettre chacun-e dans sa base...

A suivre: la question du sommeil? de l'alimentation?

 

 

 

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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 11:31

Ce fut un beau moment en effet que ces heures partagées autour d'un pique nique, d'une rando (demi rando pour moi car elle avait commencé le matin) et d'échanges autour de l'haptonomie, l'autonomie et le travail des assistantes maternelles.

Le Relais assistantes Maternelles Parents Enfants La Marelle dans l'Eure organise souvent ces moments de rencontres si vivants et si enrichissants et m'a fait l'honneur de m'y inviter à plusieurs reprises: que l'organisatrice, les organisatrices en soient vivement remerciées car c'est vraiment un plaisir et une richesse de participer à leurs réflexions...Cette année, elles utilisaient le photo langage pour répondre à la question:

« En tant que professionnel, pour vous, que représente l’autonomie de l’enfant ? »

et bien sûr, à cette question on pourrait remplacer le mot "professionnel" par le mot "parent"!

les photos étaient variées et ne représentant pas forcément des enfants; chacun-e devait en choisir une et expliquer ensuite son choix...

Parmi les photos choisies: un pont de singe, une corde tendue jusqu'à tenir par un fil, une enfant en train de lire, ou faisant des grimaces ou en haut d'un sommet avec une cape prête à s'envoler..ou un bébé soutenu haptonomiquement dans la main de son père ou nouveau-né blotti dans sa main ou enfant contre son coeur...

les termes: accompagnement, confiance, respect, ouverture sur le monde, contenir affectivement, (r)assurer, tendresse, bienveillance sont souvent revenus

J'ai parlé d'haptonomie mais aussi de neuro sciences affectives et sociales, d'empathie et de Catherine Gueguen...Les témoignages des assistantes maternelles venaient illustrer cela fort à propos:Tel le cas de ce petit garçon (qui rentre à l'école en septembre) décrit comme turbulent, parfois agressif envers les autres et lui même et...ne supportant pas d'être touché tout en venant souvent chercher des calins! les autres parents ont parfois suggéré à l'assmat de ne plus le prendre mais elle tient à le garder car même si parfois elle ne sait plus quoi faire elle sent qu'elle a un rôle bénéfique...Ce n'est pas sa place de savoir ce qui a pu ou peut encore se passer dans la vie de cet enfant (pendant la grossesse, à la naissance et depuis) ni de chercher s'il y a (ou non) des carences parentales mais elle remplit bien la fonction décrite par Catherine Gueguen (et pas seulement elle) de personne adulte bienveillante qui va pouvoir aider l'enfant à développer son empathie et à se développer et c'est essentiel! (l'assmat est un peu inquiète pour sa rentrée à l'école, elle lui a bien répété qu'il pourrait revenir autant qu'il voudrait)

il y a aussi cette petite fille dont la maman est très malade: au début, un peu mal à l'aise pour aborder ce sujet, l'assistante maternelle a fini par en parler avec son soeur à la maman et propose d'emblée de garder l'enfant pour le soir ou la nuit (et cela gratuitement) si la maman est trop fatiguée.

Quelle richesse de pouvoir compter sur de telles assistantes maternelles! Que de belles personnes! Je sais que certains parents préfèrent parfois un mode de garde en collectivité et cela a en effet d'autres avantages mais qu'il est bon de savoir que de tels relais et de telles assistantes maternelles existent et font un travail de soutien et d'accueil de cette qualité et avec tant d'humanité

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 13:43

https://vimeo.com/117247370

Une conférence de Catherine Gueguen, pédiâtre, formée et formatrice en Haptonomie...

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