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  • : Le blog de irene.autour-de-la-naissance
  • : échanger des vécus, des expériences autour de la grossesse, la naissance, l'allaitement, l'accompagnement haptonomique
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5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 00:15

J'aime beaucoup l'EPE l'Ecole des Parents et des Educateurs/trices et les soirées débats proposés même si je ne suis pas souvent libre pour y aller

Mais le prochain débat m'intéresse et me concerne tout particulièrement, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel...Aussi me suis je tout de suite inscrite (oui l'inscription est obligatoire, la salle ne peut recevoir qu'un certain nombre de personnes).

les organisateurs m'ont demandé de participer et d'apporter mon témoignage professionnel et personnel et de parler de mon livre, fraichement édité (il est à rajouter à leur bibliographie

 

Alors, je vous conseille d'essayer de venir, tout d'abord parce que le sujet est intéressant et que nous connaissons souvent des personnes frappées par un tel deuil dans notre entourage mais aussi pour me "soutenir"

je vous transmets tout le lien car la réunion de mars aborde un sujet que de nombreux parents connaissent

 


Le mardi 11 février 2020 à 20h

"Parents endeuillés"
Si l'on perd ses parents, on est orphelin, si on perd son conjoint ou sa conjointe on est veuf ou veuve. Quand on perd son enfant, il n'existe pas de mot pour désigner cette réalité... Tellement elle est impensable ? Insupportable ? Pourtant les parents qui ont perdu un (des) enfant(s) sont là, près de nous. Comment les  accompagner, les aider, soit en tant que proches soit en tant que professionnels? "

 Avec Virginie Richard, Psychologue à l'EPE 76, chargée de cours à l'université de Rouen

Sur inscription  par téléphone au 0235893627  ou par fiche contact du site www.epe76.org

Lieu: Éducation et formation Place Waldeck Rousseau 76140 Petit Quevilly

Gratuit

Bibliographie:
Lorsque l'enfant disparaît,Ginette Raimbault, 1996, Odile Jacob
Le berceau vide, Deuil périnatal et travail du psychanalyste. Marie-José Soubieux., 2008,  La vie de l'enfant, ERES.
Parents en deuil, Le temps reprend son cours, Daniel Oppenheim, 2002, Psychanalyse et clinique, ERES


Le jeudi 26 mars 2020 à 20h

"L'épuisement parental"
Ressenti et exprimé par beaucoup de parents mais reconnu et entendu depuis peu, l’épuisement parental (ou burn out parental) est une réalité indéniable. Comment l'identifier, comment l'expliquer et comment en sortir ?

Avec Virginie Richard, Psychologue à l'EPE 76, chargée de cours à l'université de Rouen

Bibliographie:
Parents épuisés : Stop à la surenchère émotionnelle et éducative pour éviter le burn-out parental, Valérie DUBAND, Editions Eyrolles
Le Burn-out parental, L’éviter et s’en sortir, Moïra Mikolajczak, Isabelle Roskam, Editions Odile Jacob

Sur inscription  par téléphone au 0235893627  ou par fiche contact du site www.epe76.org  

Lieu: Education et Formation 6 place Waldeck Rousseau 76140 Le Petit Quevilly
Gratuit

Adhésion: L'Epe 76, association loi 1901, vous invite de devenir adhérent. Prix 5 euros. Votre adhésion soutient notre projet associatif et nous permettra d'en échanger.
Nous comptons sur vous pour diffuser nos invitations. Par avance, merci beaucoup!
 

--

Ecole des Parents et des Éducateurs 76

9 hameau des brouettes 76100 Rouen
www.epe76.org   0235893627
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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 21:26

Faux puisqu'il s'agit de mon retour de la séance de cinéma dont je vous avais parlé...  

Ce matin, en effet, séance spécialement réservée aux sages femmes et étudiant-e-s sages femmes

pour voir le film

L'ART D'ACCOUCHER

L'art d'accoucher pour les femmes qui se transforment en déesses lors de leurs accouchements et l'art des sages femmes qui les accompagnent...

sans oublier les conjoints (même celui accroché au volant de sa voiture... spoiler!)

Ce film aborde toutes sortes de situations: en maternité, plateau technique, maison de naissance, à domicile etc et toutes sortes de parents confrontés à leurs désirs, leurs choix...J'ai bien aimé cette maman qui pour convaincre un homme sur l'accouchement à domicile et sachant celui-ci féru d'escalade, ose la comparaison entre les prises de risques mais aussi toutes les sécurités entourant aussi bien une escalade qu'un AAD (accouchement à domicile). J'ai aimé toutes ces femmes témoignant de la puissance vécue...

Et puis, plusieurs sages femmes dont Jacqueline Lavillonnière (que je connais et aime beaucoup! mais plusieurs autres tout aussi bien) c'est elle qui insiste sur la nécessité de connaitre la physiologie sur le bout des doigts pour pouvoir immédiatement repérer une irruption éventuelle de la pathologie (et pour éviter de passer pour des sorcières! on a déjà donné!). Elle aussi qui dit que plutôt que de parler de douleur, il faudrait parler de violence, comme la nature peut être violente et comme la femme peut sortir triomphante de la tempête affrontée.

Elle aussi qui ose une comparaison qui nous a vraiment plu:

"une sage femme, c'est comme un chien couché sur le tapis! Il semble ne rien faire, dormir même, mais il est en alerte, immédiatement concerné par le moindre bruit, le moindre changement.." Celles et ceux qui ont un chien comprendront et les sages femmes s'y sont toutes reconnues! Michel Odent, célèbre obstétricien, ne disait il pas que médecin et sage femme devrait tricoter auprès d'une femme en "travail" ? Cela la rassurerait (tricoter pas faire du crochet! car le cliquetis des aiguilles est en lui même apaisant) Écoute et empathie, sérénité, redonner confiance...Laisser parler la puissance de la femme, sa puissance ancestrale, animale même, déconnectée de son cerveau car celui ci inhibe ses capacités quand elle cherche à contrôler...etc

Ensuite, il y eut le débat, avec des "vieilles" comme moi, d'autres moins et puis les futures... Celles ci sont parfois confrontées au manque d'accouchements "naturels" (= sans perfusion, sans péri, sans rupture artificielle de la poche des eaux ...) vus lors de leurs études et de leurs difficultés à savoir les accompagner! Quand nous avons parlé de peurs, c'étaient aussi bien celles de la femme que celles...de la sage femme!

Nous avons donc insisté sur l'écoute, la confiance et sur le fait de demander plutôt que "qu'est ce que je peux faire pour vous? " mais "de quoi avez vous besoin?"

et si la femme a besoin qu'on lui laisse son temps (et qu'on laisse son temps au bébé!) et qu'on soit présente, cela soulève bien sûr le problème des maternités où les sages femmes doivent prendre soin de plusieurs femmes! Notre revendication "Une femme, une sage femme" est plus que jamais d'actualité et certaines se sont prises à rêver d'organiser des projections ou d'envoyer le film pour les cadres, les directeurs et pourquoi pas les ministres! (moi, désabusée, je crains bien qu'ils ne le regardent même pas,tellement obnubilés par rentabilité, profits etc)

Vous connaissez mon avis sur des émissions comme "Baby boom" qui se veut de vulgarisation mais n'est vraiment pas assez dans la délicatesse ni dans le respect, la justesse, et jette en pâture des infos pour le moins discutables... surtout si elles ne sont pas discuter!...  (Babyboom va parait il bientôt débarquer au CHU de Rouen! des collègues effarées, me disaient refuser d'y participer)

Les "Maternelles", est par ailleurs, une émission plus solide avec des invité-e-s qui sont plus sérieux et super intéressants

Ce film devrait pouvoir être vu et discuté par le plus grand nombre possible! on espère bientôt une projection grand public et on a chaleureusement remercié la Directrice de l’École de Sages femmes d'avoir organisé cette projection!

Ça fait tellement du bien de voir que des choses avancent et que la jeunesse est prête à reprendre le flambeau!

 

je vous joins le lien du film car on peut y voir quelques entretiens et puis la bande annonce

vous pouvez taper "lartdaccoucher" et ils ont aussi une page FB je crois

https://www.youtube.com/watch?v=xGZsbCyBn4c&t=1s

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20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 20:21

"Formation" n'est sans doute pas le mot exact puisqu'il s'agit en fait du retour d'une première demi-journée de "travail"  d'écriture, de mise en scène etc

Voilà: vendredi, nous étions une 20aine de sages femmes (8) ou étudiantes (11) entourées (encadrées?) de 2 comédiennes, une autrice et un ingénieur du son pour travailler sur un projet qui s'appelle (pour l'instant) "MON CORPS, MA MAISON"

J'ai été très heureuse de retrouver des collègues que j'aime bien et qui étaient toutes aussi motivées que moi  et surtout de voir une relève assurée chez des étudiantes sensibles dynamiques et elles aussi très impliquées...et l'équipe d'encadrement assurait la bienveillance indispensable à ce genre de travail!

Il y aura 3 autres demi journées, un week end complet puis, comédiennes, autrice, ingé du son élaboreront une réalisation théâtrale (après avoir aussi collecté des paroles de femmes en dehors de cette profession...)

Je ne vous en dis pas plus, j'en ai peut être déjà trop dit? mais c'était surtout pour vous parler du petit jeu d'introduction que nous avons fait et qui m'a beaucoup plu:

voilà, c'est tout simple; il s'agissait d'écrire les lettres de son prénom et de son nom à la verticale et d'y mettre en face (comme les enfants, à la maternelle mettent parfois un signe météo pour indiquer leur humeur)

- pour le prénom: des mots qui décrivaient comment nous sentions à ce moment là

- pour le nom: des mots décrivant comment nous nous imaginions que les autres nous percevaient...

et je me suis aperçue que cela pouvait complètement changer!

Le matin en arrivant, j'avais mal et peu dormi et pour "e" je mettais "épuisée" "exténuée" mais à midi, en repartant, j'aurais mis "enthousiaste", excitée"

Cela me donne à penser qu'on pourrait faire ce petit exercice à divers moments de la journée ou de l'année et que les moments où on se sent une baisse de forme, on irait voir ce qu'on a écrit quand on était en pleine forme...Ah les chanceuses Zoé qui vont pouvoir passer de "zombie" à "zen"!

 

A propos de "Mon Corps, ma maison" on a répondu , mais de façon perso et secrète (libre à nous ensuite d'en dire une de nos réponses) à des questions du genre: comment sont les fondations de notre "maison"? la pièce principale? la pièce à ne pas ouvrir? les travaux éventuels à faire etc... Ce genre de questions que nous pourrions, nous devrions nous poser de temps en temps sur "notre corps, notre maison"

La suite?...ce sera sûrement d'aller voir le résultat théâtralisé qui devrait voir le jour en...2021!

 

Un autre évènement où les sages-femmes vont pouvoir se rencontrer et échanger:

mardi matin projection spéciale qui leur sera réservée à l'Omnia pour le film "L'art d'accoucher"

Comme vous le voyez, il y a matière à réflexions et à actions chez les sages femmes!

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 19:29

 

Mettre le bébé au sein  c'est à volonté, sans réticence et sans a-priori

Merci à GRANDIR NATURE de m'avoir envoyé de belles affichettes très explicatives (et d'autres choses très utiles aussi d'ailleurs!)

J'ai réussi finalement à contourner les problèmes techniques pour pouvoir vous les transmettre

La suivante aussi est intéressante sur le rôle du parent non allaitant, y compris si la mère a choisi de donner le biberon!

 

 

 

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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 00:09

Je réfléchis à cette question quand les parents  viennent me voir pour un deuxième, un troisième (et même dernièrement  un quatrième!) accompagnement en haptonomie et je suis toujours ravie de les revoir pour une deuxième, troisième ou quatrième grossesse!...

Mais pourquoi reviennent ils? ils me donnent la réponse eux mêmes:

"Quand on voit ce que cela nous a apporté mais surtout tout ce que cela a apporté à notre enfant, combien il est bien dans sa peau, ouvert au monde, on a envie de faire le même cadeau à cet autre bébé"

Oui, ils ont tout compris, l'hapto, c'est un cadeau POUR LA VIE, que vous faites à votre enfant: le bien être que vous semez en lui dans sa vie intra utérine, il en aura les bénéfices pour toujours...

Bien sûr, avec les parents qui ont déjà reçu un accompagnement, on révise un peu, on revoit ce qui a été oublié et surtout on approfondit, on découvre des aspects qu'on avait pas encore vraiment perçus...Mais le plus important, et c'est pour cela qu'il faut faire un accompagnement, c'est que pour ce nouveau bébé, il découvre, avec avidité, à sa façon, pas forcément comme l'a fait son frère ou sa sœur avant lui, il construit sa personnalité, et ses parents comprennent déjà qu'il est différent de ses ainés et comme l'hapto est un lien qui se tisse dans l'échange et la réciprocité, cet accompagnement sera unique et irremplaçable...

 

Par ailleurs, il m'arrive de rencontrer des gens, chez des ami-e-s, dans une réunion ou dans un contexte différent du milieu professionnel, quelqu'un qui vient vers moi et me surprend en me reconnaissant et en me disant que, "oui, on se connait,  vous nous avez accompagnés voici dix ans, douze ans...pour notre enfant..." Je suis heureusement surprise qu'ils me reconnaissent (bon, je n'ai pas trop vieilli!) confuse que moi, je ne les reconnaisse pas et contente finalement quand ils me disent que ce furent des moments super, qu'ils en gardent un merveilleux souvenir...

...Mais parfois, ils ajoutent une petite phrase qui me donne à penser que, à l'époque, je n'ai pas bien su leur faire comprendre la réelle importance de l'hapto...Ainsi cette maman, rencontre fortuite et improbable voici quelques jours, toute contente de me retrouver et qui me raconte tout ce qu'elle a vécu avec l'hapto et surtout les effets encore positifs qu'on peut trouver chez son fils d'une douzaine d'années...mais elle finit par ajouter qu'elle en a eu un deuxième ensuite et que pour cette deuxième grossesse, elle a voulu essayer autre chose et elle a fait...de la sophro! ... et je ne sais trop quoi lui dire! Comment lui dire que la sophro c'est pour ELLE, que cela l'a (peut être? même pas sûr!) aidée pour son accouchement mais qu'en aucun cas ça n'a profité à son bébé (au mieux, il a pu profiter de sentir sa mère plus détendue?) ! Rappelons d'ailleurs que sophro et hapto ne sont pas vraiment compatibles, la sophro étant une activité mentale (tout à fait respectable en soi, là n'est pas le problème!) où la mère se recentre sur elle même, en se coupant pour cela du monde extérieur y compris en fait de son bébé. Cela peut convenir et faire du bien à la mère c'est indéniable mais n'a rien à voir avec la construction d'un lien, à trois avec le père, l'ouverture au monde et la création d'une affectivité fondée sur la relation que propose l'hapto...

La maman a d'ailleurs vite évacué ce sujet, sentant confusément sans doute la différence qu'il y avait mais moi, je me suis dit qu'à l'époque, j'avais sans doute quelque peu échoué à lui faire comprendre la spécificité de l'hapto et même de sa magie...Pas totalement car elle était quand même plus enthousiaste à me parler de sa première grossesse et des effets sur son enfant...

Mais j'espère être plus explicite maintenant, ne serait ce que par ce texte!

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 23:05

Je suis en grève?...pas vraiment!

car comme je tiens à assurer le suivi des couples (et enfants) que j'accompagne, cela revient à déplacer des rendez-vous au détriment d'agendas surchargés...Il m'arrive quand même de retarder ou d'ajuster des horaires, histoire de participer aux nombreuses manifs actuelles où je retrouve de "vieilles" connaissances habituelles, des militant-e-s convaincu-e-s de longue date, des nouveaux qui commencent à réaliser les conditions dans lesquelles on vit, qui s'aperçoivent que la "réforme des retraites" n'est qu'un avant goût de choses encore plus dangereuses et injustes qui sont en embuscade derrière et même des parents qui s'inquiètent vraiment de l'avenir qui attend leurs enfants, ce qui me semble être une prise de conscience normale jusqu'à se demander si nombre de policiers ne l'auraient pas un peu quand même?...

Donc, pas en grève? si! un peu, à ma façon!

Puisque je reverse mes revenus de jours de grève (où j'ai quand même travaillé) aux caisses de solidarité des grévistes  car ceux qui luttent depuis des semaines maintenant pour défendre nos acquis à toutes et tous subissent vraiment une atteinte physique et financière qu'il me semble juste de compenser par un peu de réciprocité dans la solidarité...

cette souffrance sociale est intolérable mais plus la lutte s'éternise plus il apparait que la solution est de tenir jusqu'au bout,( jusqu'à la victoire!), pour ne pas avoir fait ces sacrifices pour rien , pour que la justice triomphe enfin...

 

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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 13:16

J'ai bien conscience que le texte qui suit se révèle un peu ("un peu, mais pas trop" comme a dit le préfet chez nous en parlant de la toxicité de Lubrizol!) un peu donc, pessimiste...

Que voulez vous?

C'est avec une joie toujours renouvelée que j'accompagne les grossesses, l'attente d'un enfant (ou de plusieurs!)

C'est toujours avec une grande émotion et un grand bonheur que je vois ces bébés, ces enfants, ouverts sur le monde, remplis d'innocence et d'espérance et porteurs d'un avenir radieux...

Mais l'expérience aidant et les années passant, je ne peux que déplorer cette société, ces adultes, ces gouvernements qui, en saccageant le présent, rendent de moins en moins un avenir radieux possible pour les générations futures, ici et encore pire ailleurs, générations dont font partie les enfants que j'accompagne...

Je refuse de me laisser submerger par le désespoir et laisse celui-ci se transformer en colère et en luttes même si elles ne devraient plus trop me concerner: par exemple, la réforme des retraites (et surtout tout ce qu'elle recouvre!) aura sans doute peu d'effets sur moi mais quand j'en vois toutes les implications pour les jeunes (parents et enfants) cela me révolte profondément...

Quand je vois la catastrophe écologique qui touche l'Australie...

Quand je vois l'oppression de certains peuples...

Je sais qu'il est plus que temps d'essayer d'arrêter la machine infernale et que nous pouvons TOUS ET TOUTES y faire quelque chose

 

NOËL 2019  NOUVEL AN 2020

 

Quels jouets ont reçu pour Noël ces enfants- esclaves qui fabriquent, à l’autre bout du monde, ceux qu’ont reçus nos enfants ?

Quel arbre ont ils décoré ceux qui subissent la déforestation ou les feux de forêt dus au réchauffement climatique ?

Quels souliers ont ils mis au pied du sapin ceux qui sont nu-pieds ou ont perdu leurs chaussures (et leurs vies !) dans le désert, la mer ou la guerre ?

Quelle cheminée emprunte le Père Noël chez ceux qui dorment dans la rue, dans des camps de réfugiés ou dans des villes bombardées ?

Quel repas de fête ont mangé ces enfants qui meurent de faim dans le monde ?

 

Au commencement…était la Fête du Solstice d’Hiver , celle où nos ancêtres allumaient des buches pour se réjouir des jours qui commençaient à rallonger, pour se regrouper autour de la lumière, de la chaleur, pour partager et se réchauffer ensemble…

Puis, il était une fois, vint la Nativité : la foi dans  la naissance de cet enfant dans le dénuement et l’humilité, nous apportant un message de Paix, d’Amour, de Partage et de Fraternité…

 

Comment avons nous pu laisser éclipser la lumière du soleil et du feu par le clinquant des magasins ou par l’obscurantisme ?

Comment et pourquoi avons nous accepté qu’un vieux bonhomme rouge et blanc, création de Coca Cola, supplante un nouveau né et remplace l’humilité par la consommation,  le partage par le repli sur soi ?

 

Et puis une semaine après arrivent le moment des vœux que nous offrons tous les ans avec la même sincérité, le même enthousiasme et que nous pouvons renouveler 365 (ou 366) jours après car…entre temps, rien n’a vraiment changé et parfois même s’est aggravé !

Oui, continuons de souhaiter Bonheur, Paix et Santé, autour de nous…et au delà mais essayons de faire en sorte d’agir, à notre niveau, avec nos propres moyens aussi faibles et limités soient ils, pour construire vraiment un monde meilleur, plus juste, respectueux de la Nature et la vie sur terre,  de tous les êtres humains pour espérer un monde plus radieux pour les générations futures et pour notre planète

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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 20:19

Un article qui me semble intéressant, surtout pour les parent (et grands-parents?) qui se demandent si avoir un enfant dans les bras risque de le rendre "capricieux"

https://apprendreaeduquer.fr/un-enfant-ne-reclame-pas-les-bras-il-a-besoin-des-bras/?fbclid=IwAR2yT-1XYwvkuxtuauNHXgbohUKfnOspmZnTqcNlpNLHsE4b4jNnDKfoc5Q

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 13:00

Grandir Autrement est un magazine que j'aime beaucoup: il s'appelle le magazine de l'écoparentalité...

J'y ai même été abonnée et puis j'ai arrêté, n'acceptant pas de ne pas avoir toujours le temps de le lire et ainsi gâcher du papier! j'ai déjà d'autres magazines que j'ai du mal à lire en entier, beaucoup de livres dont j'ai commencé la lecture, sans parler de celui que j'ai écrit et des deux autres en projet!...sans parler de ce blog où je n'écris pas aussi souvent que je le voudrais...

Bref, voici que le dernier numéro de "Grandir autrement" me fait signe pendant que j'attends à la caisse de mon magasin bio:

sur la couverture m'attirent des articles intéressants: "La santé des femmes" "Le journal de la famille" "Les écrans et nous" "Cadeaux gourmands" mais surtout le dossier spécial de ce numéro consacré à...La mort!

Drôle de thème à l'approche des fêtes, surtout celle de Noël dont la religion chrétienne en a fait la fête de la ...Naissance (avant cela, cette fête était la fête de la lumière, correspondant aux jours qui s'allongent) ? Mais à y regarder de plus près, n'est il pas important de prendre conscience que la naissance et la mort constituent le cycle de la Vie?

Une deuxième chose me frappe toujours en évoquant les fêtes et Noël en particulier: c'est le voile de tristesse qui assombrit souvent et chez beaucoup de gens, les lumières, les cadeaux et le repas de "famille" car il y a dans tellement de famille justement, une place qui reste vide et ce n'est pas la place du pauvre comme autrefois...C'est la place d'un parent disparu ou même d'un enfant et la bougie allumée célèbre plus son absence que la naissance et nos voix qui devraient être joyeuses se nouent parfois sans qu'on le veuille et nos yeux brillent car des larmes y perlent...

Alors, j'ai acheté le magazine et je l'ai dévoré et le conseille à ceux et celles qui pourraient vivre ces moments difficiles ou tout simplement savoir comment aborder la mort avec des enfants, comment vivre et dépasser le deuil comment soutenir ceux qui le traversent, comment les rites sont différents selon les sociétés (et les époques!) Sans oublier qu'à la fin du magazine se trouvent des "cadeaux gourmands" recettes simples pour offrir de bonnes choses à savourer à notre entourage.

Comme la vie nous réserve souvent de surprenantes coïncidences, j'étais hier aux obsèques de Marie-France Grancher, médecin pédiatre qui a travaillé de nombreuses années au Belvédère, s'y étant occupée d'environ 10.000 enfants! Marie France était une pédiatre de haut niveau, avec laquelle il était formidable de travailler. C'était aussi une "Belle personne" avec laquelle il était passionnant de discuter.

N'ayant jamais travaillé en service de "suites de couches", je n'ai vu travailler Marie France qu'en salle de naissance mais j'ai appris hier une merveilleuse habitude qu'elle avait après avoir fait au nouveau-né son premier examen: elle lui parlait, les yeux dans les yeux et faisait ainsi une sorte de génuflexion pour se mettre à sa hauteur: bien sûr, c'était normal car elle était très grande mais j'y vois surtout le respect et la révérence qu'elle avait devant cette nouvelle vie, le salut dont elle honorait les enfants qu'elle n'avait pas eu personnellement mais qu'elle aimait passionnément...

Que souhaiter de mieux à l'approche de Noël? que nous soyons toutes et tous prêtes à nous incliner, à fléchir le genou devant chaque enfant et que le monde se construise pour leur éviter de subir guerres, famines, violences et pauvreté...ce qui n'est pas gagner quand on sait le nombre d'enfants (de femmes enceintes aussi) qui dorment (mais peut on vraiment "dormir"?) à la rue en France, dans notre beau pays, en 2019 et qu'un député ose dire que ceux qui dorment à la rue, c'est qu'ils le veulent bien!

Revenons à Grandir autrement: si vous êtes intéressé-e-s voici leur site

http://www.grandirautrement.com

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12 décembre 2019 4 12 /12 /décembre /2019 23:18

Comme j'ai rencontré plusieurs parents lors des fréquents rassemblements qui regroupent des milliers de gens en ce moment, comme je ne fais pas mystère des "valeurs" qui m'animent et que je défends, je tiens même à m'en expliquer plus clairement ici:

Car, enfin, ce n'est pas pour défendre "MA" retraite que je bats le pavé à chaque fois que je le peux en ce moment!

Car même si elle est rognée de diverses façons (hausse de la CSG, non indexation avec le coût de l avie et je ne parle pas de la pension de reversion pour les veuves) ma retraite, comme toutes les retraites actuelles, elle a été financée selon un système qui, comme la Sécurité Sociale,(créée alors que la France se relevait difficilement de la guerre et n'était pas aussi riche que maintenant, loin s'en faut, Sécurité Sociale qui est  la prochaine à abattre pour les prédateurs qui nous gouvernent) repose sur le principe de solidarité et pourrait se résumer à

"on paie chacun selon ses moyens et on reçoit chacun selon ses besoins"

Pendant ma vie professionnelle, je cotise donc , non pas pour accumuler un pécule pour ma retraite mais pour payer celle des anciens qui y ont déjà droit...et ainsi de suite (ce qui implique par ailleurs de maintenir les "actifs" donc de faire baisser le chômage!)

Or, c'est l'inverse que veut nous imposer cette réforme du gouvernement!

je ne vais pas détailler toutes les "erreurs" les "omissions" les "calculs" proposés, qui, une fois rectifications faites, montrent bien que ce seront les petits revenus, les précaires et bien sûr, les femmes qui feront les frais de ces mesures, que l'âge de départ à la retraite va sans cesse reculer si on essaie d'atteindre un minimum décent et encore (sans avoir été malades ni en congé de maternité, ni au chômage) que les "points" dont il est question seront ajustés selon le bon vouloir des gouvernants, que la part de gâteau ne changera pas quelque soit la population concernée (donc le partage dépendra du nombre de "convives") que cela est fait pour inciter à recourir à des fonds de pension (qui enrichiront des grands groupes mais qui peuvent aussi mal tourner les exemples aux Etats Unis sont malheureusement assez nombreux et éloquents)...

Non, je vous fais assez confiance pour savoir que vous vous êtes documentés et n'êtes donc pas prêts à vous laisser ...enfumer!...Tiens en parlant de ça, la reprise (partielle, certes mais quand même) de l'activité de Lubrizol après tout ce qu'on subit, ce n'est pas de l'enfumage ça non plus?

Enfin quand même pour tous ceux, toutes celles qui voudraient en savoir plus et de façon ludique je vous propose la BD de la blogueuse Emma

https://emmaclit.com/2019/09/23/cest-quand-quon-arrete/

Pour résumer je précise donc que je me sens directement concernée par ce nivellement par le bas, par cet appauvrissement des plus pauvres, enrichissant les plus riches, par la menace de la destruction de toute solidarité pour une société de plus en plus individualiste où le "chacun pour soi" et le "au plus fort la pouque" remplaceraient les valeurs de partage, de solidarité , bases de notre société actuelle.

Ce n'est pas cet avenir là, cette société déshumanisée et destructrice que je souhaite laisser à nos enfants, aux générations futures.

Je suis heureuse de voir que beaucoup de jeunes l'ont compris, même si la retraite est un but lointain (de plus en plus lointain) pour eux, c'est avant tout contre le changement de société que cette réforme veut réaliser qu'ils s'élèvent...Nous ne pouvons pas laisser faire cela à "nos" enfants. Il est donc important d'être à leurs côtés et de leur expliquer que nous sommes toutes et tous concerné-e-s, qu'il faut rester unis et solidaires.

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