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  • : Le blog de irene.autour-de-la-naissance
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 16:15

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 14:15

 

 

 

En regardant cette photo, on voit, on sait avec certitude plusieurs choses :

On voit que ce nouveau-né rayonne de bonheur, d’un bonheur profond qui l’illumine de l’intérieur…Il a retrouvé ce contact, cette main sécurisante, tendre dans laquelle il  aimait à venir se lover quand il était dans le giron maternel…

Mais on sait aussi, avec la même certitude, même sans le voir, que le « propriétaire de cette main, le père de ce nouveau-né radieux, rayonne aussi du bonheur de retrouver son bébé comme il le sentait auparavant…

Et on peut se douter aussi que la mère qui contemple ses deux chéris rayonne elle aussi de ce même bonheur…

Oui, le bonheur est communicatif et nous, simples spectateurs, nous pouvons le partager !

Il s’agit d’un tel bonheur intérieur, d’une telle plongée dans des sensations tendres retrouvées, que cela s’inscrit durablement chez ce nouveau-né et que ce fond de bonheur lui sera facilement accessible même dans des difficultés ultérieures éventuelles que la vie peut parfois apporter…

Et puis, il y a autre chose qui « saute aux yeux » : c’est justement les yeux de ce nouveau-né, son regard, très calme, très profond, très heureux et qui manifeste sa très grande présence au monde…

Alors…de nombreux pères n’ont sans doute pas besoin de faire de l’hapto pour poser le visage de leur enfant dans le creux de leur main mais là, ce qui frappe c’est cette sérénité, cette présence, ces retrouvailles avec un contact déjà connu…bien sûr, il n’y a plus l’épaisseur du nid qui les sépare et le bébé peut en toute confiance ouvrir les yeux sur le monde mais cette présence là, ce lien là étaient déjà construits avant, dans la douceur…

C’est pour cela que je réagis un peu vivement parfois, quand demandant aux parents si leur bébé « fait bien des câlins »,  ils me répondent en disant « oui, oui ! il gigote beaucoup, il bouge beaucoup »…Bien sûr, il peut bouger un peu comme s’il « sautait de joie au cou « ou plutôt dans les mains de son père ou sa mère mais le plus souvent, c’est beaucoup plus tranquille, beaucoup plus subtil que cela, juste un câlin tendre comme ce que l’on voit ici, alors, c’est plus difficile pour le sentir de l’extérieur, parce que nous sommes souvent des infirmes du toucher mais peut-être aussi parce que nous avons du mal à croire qu’un bébé puisse, dès sa vie intra-utérine, dès le tout début même apprécier et même initier un tel contact ?

 

Merci à Robin et à ses parents de nous avoir offert cette superbe photo, nous permettant de partager leur bonheur

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:48
  Je vous transmets le message envoyé par une professionnelle de la petite enfance qui, dans le cadre de sa recherche souhaite pouvoir observer un bébé...
je connais bien cette formation, ai déjà eu l'occasion de présenter des professionnelles auprès de familles, normalement, je présente cette recherche de vive voix mais étant absente, je vous laisse en prendre connaissance par vous même: me contacter par mail si vous êtes intéressé(e)s. bien sûr, un peu tard pour mars/avril? ça pourrait être retardé! 
 
Je suis à la recherche d'une famille où la naissance d'un bébé est attendue pour le mois de mars-avril (voir mai). Le dispositif de la formation est de suivre l'évolution d'un bébé de sa naissance à ses 2 ans sur son lieu de vie (au domicile) à raison d'une fois par semaine durant 1h afin d'être au plus prés de son évolution. Je me rends disponible pour adapter l'observation en fonction du rythme de la famille (horaires de travail et activités des parents) et durant les vacances scolaires l'observation n'a pas lieu.
Etant à Rouen , je recherche une famille dans la même ville ou dans les environs proches.
 
Il s'agit de me présenter à la future maman (ou aux futurs parents) comme un professionnel travaillant auprès d'enfantsqui souhaite compléter sa formation et approfondir ses connaissances. L'observatrice se rend alors au domicile pour observer ce bébé se développer dans sa famille, de sa naissance jusqu’à environ 2 ans.  Les parents peuvent se renseigner sur l'intitulé de la formation qui est reconnue en France et à l'étranger. Je viens donc en tant qu'observatrice ( non pas en tant que professionnel qui dirait à la maman ce qu'il faut qu'elle fasse ou non) dans une attitude bienveillante, non jugeante et non directive. L'attitude de l'observatrice se fait la plus discrète possible pour voir vivre le bébé et le voir interagir avec son environnement à son rythme.
  
Si vous souhaitez avoir plus d'informations je suis tout à fait disponible de la même manière que si vous le souhaitez, nous pouvons nous rencontrer. Il est peut être possible que parmi les mamans que vous rencontrez certaines d'entre elles puissent être plus sensible ou intéréssée. Dans le cas où une famille est intéréssée vous pouvez tout à fait donner mon nom et prénom et je ferais ensuite  la démarche de les contacter.
  
Je vous remercie vivement de l'intérêt que vous portez à ma démarche et à l'aide que vous pourrez m'apporter.
 
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:40

8 mars: Journée Internationale des Droits des Femmes (et non pas "journée de la femme" comme le disent certains médias ou d'autres…) Il s'agit bien des Droits des Femmes, de n'importe quelle origine, pays, religion, couleur… Droits qui sont sans sans arrêt bafoués quand elles sont exploitées économiquement, socialement, battues (en France, un décès tous les 2 ou 3 jours suite à des violences conjugales), violées, excisées,quand elles accouchent dans des conditions effroyables, quand elles perdent leur(s) enfant(s) faute d'accès aux soins victimes des guerres et de la famine, victimes de blocus…

 

2014 Année Internationale de Solidarité envers le Peuple Palestinien…et donc envers les Femmes Palestiniennes, premières victimes de ce conflit inhumain… Donc, les Femmes de Gaza nous ont lancé un appel pour qu'enfin se lève le terrible blocus de Gaza qui depuis bientôt 8 ans les prive de nourriture, d'eau, d'électricité, de soins médicaux, obstétricaux…des centaines de femmes du monde entier ont voulu aller les voir, le 8 mars, pour leur apporter leur solidarité et des premiers secours: elles ont été bloquées, maltraitées au Caire (l'Egypte aux ordres d'Israël?) et renvoyées…

 

Alors, les Droits des Femmes?

 

ah! oui, je sais, le 8 mars est passé! Alors c'est juste un jour par an qu'on s'en préoccupe? et encore!

 

J'ai vu un beau documentaire sur Angela Davis (et c'était le 10 mars) sur son combat pour les prisonnier(e)s politiques et contre le racisme, l'injustice, le sexisme etc! Merci Angela et continuons son combat

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 14:00

un billet de Sophie la sage-femme: 

L’AFRIQUE ET LE MINISTÈRE

Récemment, alors que la grève des sages-femmes s’éternise ChezNous…

("On s’en fout et et qu’est-ce que ça a comme rapport avec ce blog?", vous demandez-vous. Aucun, c’est vrai, et mon ulcère va mieux que l’ambiance pourrie, finalement. Mais si, ça a à voir, en fait, patience!)

Il a suffit d’un tweet de l’Anesf (Assocition Nationale des Étudiants Sages-Femmes) pendant une réunion du groupe de travail, réunissant les représentants d’organisations syndicales, de sages-femmes et de gynécologues-obstétriciens au Ministère de la Santé. Ça causait des futures potentielles unités physiologiques. Une unité physiologique ça serait un endroit pour accoucher tranquille avec une sage-femme, si c’est possible et le projet, un truc de dingue jamais expérimenté avec succès ailleurs dans le monde, quoi.

Ça aurait pu juste mériter un cri grand primal vite suivi d’un nuancé "mais bordel qui est le plouc racisto-colonialiste à papa condescendant de mon cul qui a dit ça?" Et pas dans une salle de garde où parfois pour se taper sur l’épaule avec raffinement ça ne vole pas haut. Dans un groupe de travail ministériel, la classe à Damas. Le droit de jouer le pèquenaud de service est inaliénable, certes. Et si ça se trouve c’était juste une provocation mi-corporatiste, mi-plouc, mi-démagogique. Ça dépend de la taille des moitiés, sûrement.

Mais cette histoire de "on est pas en Afrique ici hein", pour résumer, revient régulièrement. C’est d’ailleurs revenu sur d’autres réseaux sociaux, toujours au cours de la grève des sages-femmes, et avec la même finesse. Une espèce d’obsession. La parturiente africaine doit abuser trop souvent à casser les prix de l’accouchement pour qu’on lui en veuille aussi régulièrement, ou le désert avance je ne sais pas. (pardon pour la référence musicale pourrie, je vais la mettre quand-même)

Je ne sais pas non plus à combien d’accouchements a assisté DocteurAvenir en Afrique. Ce tout petit pays uniforme où tout le monde vit dans les mêmes conditions et fait tout pareil, vous pensez bien. Commencez pas à tout compliquer la réunion au ministère avec votre mauvais esprit! DocteurAvenir a l’air d’avoir bien bossé son dossier "EBM, accouchement physiologique et recommandations internationales en santé reproductive", et il a dû trouver un truc d’expertise en physiologie obstétricale spécifiquement africain. Faut pas manquer son coup chez la Ministre, vous n’y connaissez rien, vous, bandes de sous-diplômés!

Je ne suis pas sûre que ses conclusions élaborées et sa vision humaniste débordante lui fasse passer la sélection pour partir en mission, avec son billet d’avion pour l’Afrique (ohmondieumondieumondieu), et je suis allée dans moins de pays d’Afrique que les doigts des mains, et pourtant…

Et pourtant j’ai vu des femmes ravies, atterrées, indifférentes, perdues, affolées, surprises, blasées en apprenant leur grossesse. La troisième, comme la première, comme la cinquième, comme celle qui ne vient pas, de grossesse.

J’ai vu des femmes évoluer pendant leur grossesse, changer, accepter, se préparer.

J’ai vu des regards désespérés pendant le travail qui dure désespérément longtemps, des visages douloureux quand ça fait trop mal et des regards apeurés quand ça fait encore plus peur que mal en fait. Et que ça faisait déjà tellement mal donc ça fait trop que ça fasse peur en plus.

J’ai vu des femmes étonnées que ça aille si vite, qui n’avaient pas le temps de penser que ça aurait été plus facile si ça c’était allé moins vite.

J’ai vu des femmes qui partaient à la dérive dans leur tempête se raccrocher à mon regard, ma main, mes cris mots.

J’ai vu le regain d’énergie quand ça avance vraiment, quand ça va être bientôt fini, quand ça ne fait pas moins mal mais comme maintenant c’est un peu moins désespérant ça fait suffisamment moins peur pour pousser.

J’ai vu des accouchements où on entendait les mouches (plein) voler et d’autres dont on en ressort avec des acouphènes tellement les cris étaient forts.

J’ai entendu des gémissements, plus ou moins retenus, et aussi des rugissements soudain différents qui voulaient dire "putain, mais vite, des gants!".

J’ai vu des accouchements les pieds bien sagement dans les étriers, et d’autres avec des pieds qui volent dans tous les sens mais surtout à pleine vitesse et en plein dans le nez.

J’ai vu des femmes qui avaient besoin de temps pour réaliser que c’était terminé avant de réaliser que leur petit était vraiment né.

J’ai vu des femmes retournées, indifférentes, à côté, émues, malheureuses ou heureuses que leur bébé soit né. Et celles qui semblaient indifférentes ça m’a pris un putain de temps pour comprendre que c’était moi qui était à côté, ou retournée, enfin bref.

Du coup, DocteurAvenir, je ne vois pas trop ce qui diffère de chez nous. Enfin à part les mouches, peut-être? Mais même avec des sages-femmes à la tête d’unités physiologiques dans les hôpitaux ChezNous ça ne devrait pas faire multiplier des mouches, je crois.

Ah oui et ce que j’ai vu de très très différent, je ne vois pas trop le rapport avec les sages-femmes et que ChezNous soudain ça serait comme en Afrique. Tu vois toujours pas, DocteurAvenir? Sérieux?

Des femmes qui ne bouffent rien parce qu’elles donnent tout à leur marmaille?Des femmes qui se vident parce que tout le personnel de l’hôpital est parti? Des femmes qui ne pourront pas rassembler les 25 euros pour payer la césarienne avec leur utérus tricicatriciel?  Celles dont on n’a pas diagnostiqué la grossesse gémellaire, une présentation dystocique ou un placenta praevia faute de possibilité d’échographie?

Des femmes qui meurent de leur palu cérébral parce que le budget a servi à autre chose ou il n’y a pas les sous de toute façon? Des femmes qui n’auraient pas de fistule si elles avaient accouché avec une sage-femme diplômée? Tu sais, les programmes financés par l’OMS. Ah mais je sais que l’OMS c’est bien pour les pays africains et pas ChezNous, à chaque fois j’oublie. On ne fait pas du low cost, ChezNous, c’est risqué pour la sécurité des femmes,  j’ai vu tu as tout bien expliqué, c’est bien fichu. Et puis comme tu dis, les femmes ont aussi un cerveau. J’espère que si tu penses qu’elles ont un cerveau,ChezNous, mais qu’on n’est pas en Afrique, tu…tu… Euh, non hein?

Mais la prochaine fois qu’en Afrique les sages-femmes se démerdent toutes seules parce que contrairement à chez nous des gynécologues-obstétriciens au PaysDesRêves il ne sont pas très nombreux, vu qu’ils sont un, tu veux qu’elles t’envoient une carte postale avec le partogramme? Comme ça tu pourras écrire à l’OMS de l’Afrique, ta secrétaire te trouvera l’adresse va, pour leur expliquer ce qu’elles ont fait de travers?

Des femmes qui meurent (ouais je sais tout le monde meurt dans mes billets) de leur rupture utérine au fond de leur camp de réfugiés sans accès à des soins vitaux? Ou celle qui somnole sur son lit-choléra avant de re-vomir? Ou celle qui pousse son foetus mort in utero depuis plusieurs semaines, pour laquelle tu te demandes bien tout seul comment tu vas faire? Comme tu es allé en Afrique DocteurAvenir tu l’as forcément rencontrée, elle. Si on était de garde ensemble on se ferait pas mal de souci pour son hémostase, surtout sans laboratoire. Ou la femme qui arrive dégoulinant de son dernier viol d’il y a une heure, le 5ème? Ou celle avec ses deux éclats d’obus où tu cherches comme un con avec ta lampe torche si c’est bien du liquide amniotique qui dilue le sang qui sort par le point d’entrée?

Quand tu auras trouvé ce qui parmi ça va se produire en masse dans une maternité française si les sages-femmes deviennent plus autonomes dans leur pratique de l’accouchement physiologique de femmes en bonne santé après une grossesse normale et un travail eutocique, tu m’écriras, dis? J’ai tellement hâte de discuter de tout ça avec toi. Et si tu penses que ça ne risque pas d’arriver dans un avenir proche dans une maternité française, imaginons , soyons fous, tu en diras deux mots au Ministère?

Bons baisers de l’Afrique où je passe de bonnes vacances, faut que je te laisse c’est l’heure du goûter.

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 00:21

Rappel:

les deux après-midis à l'Ecole de Puériculture (mardi 15 et 22 avril) Je n'ai pas encore eu beaucoup de réponses

Ne m'appelez pas sur mon portable du 16 mars au 7 avril mais vous pouvez toujours m'envoyer des mails ou des commentaires sur le blog

Infos

Une très bonne émission sur les prématurés hier mardi 25 février sur France 5, émission qui montrait bien l'importance du contact, de la communication avec ces tout-petits sortis trop tôt du giron de leur maman et qui ont besoin de beaucoup d'attention, de délicatesse pour s'éveiller, déjà bien "branchés" sur le monde extérieur (et sur leurs machines aussi d'ailleurs!) à revoir en replay sans problème

Et puis, même si ce n'est pas un documentaire, les 6 épisodes de "Call the midwife" sont intéressants aussi: le travail des sages-femmes et leur humanité dans les quartiers pauvres, très pauvres de Londres, des accouchements (siège, jumeaux et même triplés) de femmes assises, couchées sur le côté etc... des naissances  aussi donc, de l'amour et quelques décès aussi et de belles réflexions sur la vie...à regarder pour se détendre mais pas seulement...

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:46

Il était une fois...

Il était une fois, une jeune femme qui avait réussi à s'inscrire pour participer à un Marathon: elle en rêvait depuis longtemps et ça y est, c'était parti!

9 mois, de préparation; 9 mois de suivi médical, des prises de sang mensuelles pour contrôler ses globules rouges, une intoxication par un dopage éventuel...

Quelques semaines, quelques séances d'entrainement intense et voilà le grand Jour approchait...

Mais le doute, le manque de confiance s'étaient peu à peu insinués dans sa tête, avec tout ce qu'elle avait lu, trouvé sur internet, entendu dans son entourage: "tu sais, ça va être trop difficile, tu vas jamais y arriver toute seule, mais tu sais il y a un truc formidable qui existe et ça va être ça ta solution: il existe une voiture -balai qui t'évitera d'avoir des crampes, des courbatures et qui te déposera sans problème à la ligne d'arrivée!..."

"Oui, mais a-t-elle dit d'une voix de moins en moins assurée, j'aurais bien aimé essayer quand même!" Mais même son coach l'en a dissuadé: "Non, vraiment, avec la petite forme que tu as, ça ne serait pas raisonnable, t'en seras pas capable...et puis tu sais, les voitures balais, elles sont financées par nos sponsors, ça ne va rien te coûter..." Son entraineur a résumé la situation: "Bon, tu as déjà eu du mal à t'inscrire, du mal à suivre tous les entrainements, ne cours pas après d'autres difficultés, gagne la ligne d'arrivée sans problème".

..Elle a bien essayé un peu mais tout au long du parcours, il y avait des supporters (enfin des sortes de...) qui lui criaient "Tu vois bien, c'est trop dur!" ou bien "alors, quand est-ce que tu la prend la voiture balai? décide -toi! ou bien " c'est maintenant que tu peux la prendre, après, ça sera trop tard!"...alors, elle a fini par monter dans cette voiture, a gagné la course, reposée et contente se demandant quand même si, avec un peu d'aide, elle aurait pu mieux savoir jusqu'où elle pouvait repousser ses limites...

 

D'autant que sa meilleure amie n'a pas eu le même vécu de la course: elle a été convaincue dès le début par son entourage qu'elle allait y arriver...Bien sûr, une amie lui avait dit qu'elle aurait des crampes, des courbatures, qu'elle se sentirait par moments au bord de l'abandon mais que ça serait vite oublié, plus vite que le grand plaisir de passer la ligne d'arrivée! Et puis, son coach lui a dit qu'elle secréterait des hormones, dans l'euphorie de cette course, des hormones qui lui permettraient de dépasser les crampes (mais non, il ne parlait pas de dopage!) et ces hormones, elle a bien senti qu'elle les secrétait, à chaque fois que tout le long du parcours, ses supporters l'encourageaient: "Vas-y! t'es trop forte!" "tu vas y arriver" "Regarde, t'es plus loin maintenant!" . A un moment, elle a pensé la réclamer, la voiture-balai mais son entraineur lui a dit "Avec tout ce que tu as fait, il ne te reste pas grand chose à faire c'est tout bon maintenant"...Quand elle a franchi la ligne, elle était épuisée, mais bouleversée d'avoir réussi quelque chose dont elle ne se serait jamais cru capable! Son chéri l'a serrée dans ses bras, elle, elle serrait le trophée qu'elle avait gagné et elle en oubliait déjà ses crampes...

Après tout, chacune de ces deux jeunes femmes a fait  selon ses moyens, selon ce que son entourage lui a conseillé de faire...et  le plaisir de cette course ne doit être gâché, ni par d'éventuels regrets de l'une de ne pas avoir été "jusqu'au bout", ni par les crampes de l'autre! Bravo à toutes les deux!

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 14:51

Radio:

"Là-Bas si j'y suis" France Inter mardi 11 Février 15: à ré écouter et télécharger: La Naissance de Pablo

 

Télé:

ce soir sur D8 (?)  "Call the midwife" ou "Appelez la sage-femme" c'est une fiction mais britannique, donc plutôt bonne! et avec de très bonnes critiques, a eu beaucoup de succès en Grande- Bretagne et décrit très bien l'époque...

je ne la verrai pas ce soir j'essaierai moi aussi de la voir en "replay"

 

Voilà ce qui va distraire les mamans qui doivent se reposer!

et aussi de bons livres: ceux de Bernadette de Gasquet ou d'Isabelle Brabant ou plusieurs autres à m'emprunter...

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 13:02

Lors du Congrès de l'AFPSFH (Association Française de Praticiens de Santé (professions médicales, kiné, psy etc) Formés à l'Haptonomie, j'ai eu le grand plaisir de retrouver des personnes  pas croisées depuis longtemps et de participer à la conférence de Marie de Hennezel...

 

Parmi les personnes rencontrées:

Béatrice Salone, psychothérapeute, psychanalyste, formée à l'Haptonomie et qui exerce à Rouen au 18 bis rue Eau de Robec 02 32 08 62 34 ; on me demande souvent des coordonnées de praticiens "psy" formés en hapto dans la région donc je vous transmets les siennes...

 

Marie de Hennezel:

elle est psychologue, Haptopsychothérapeute, intervenant dans l'accompagnement des soins palliatifs etc, souvent invitée sur les plateaux télé ou les tribunes de journaux ("Le Monde" par ex) quand il y a débat sur l'euthanasie, la Loi Leonetti etc

Son dernier livre "Nous voulons mourir dans la dignité" est très intéressant...

Elle présente les choses importantes que l'haptonomie lui a apprises

- Nous sommes des êtres de contact depuis avant la Naissance jusqu'à notre mort: le premier sens à apparaître et le dernier à s'éteindre c'est le toucher

- Nous avons TOUTES et TOUS la faculté de sentir au delà de nous -mêmes mais le contrôle mental de notre monde de l'effectivité (et non de l'affectivité!) étouffe cette faculté! Notre société est une société "haptophobe" qui se méfie du toucher mais cette faculté peut se développer chez tout être humain

-la différence entre "avoir un corps" et "être un corps": nous pouvons avoir un corps que nous sentons comme détérioré, souffrant et les soins, les toilettes (pour les personnes âgées, handicapées ...ou les bébés!) nous donnent souvent l'impression qu'on touche notre corps comme un objet alors qu'un toucher "psychotactile, confirmant va nous permettre d'habiter notre corps et de le sentir comme "aimable"

- nous avons toutes et tous la faculté de nous prolonger dans l'espace (mais non, ce n'est pas "Harry Potter!) de sentir au delà de nous et nous nous en servons dans beaucoup d'actes de la vie quotidienne

 

Puis, elle nous parle de la loi Léonetti, trop méconnue et trop peu appliquée:

que dit cette loi?

"si tu souffres, je te soulagerai même si ce traitement écourte ta vie

si tu veux qu'on arrête un traitement artificiel, on respectera ce souhait tout en continuant à te soigner

tu peux écrire des directives anticipées ou désigner une personne de confiance qui demandera d'appliquer ta volonté si tu n'en es plus capable

(donc, à n'importe quel âge, nous devrions écrire nos directives ou désigner quelqu'un et dans le procès dont on a beaucoup parlé dernièrement, c'est cette absence qui pose problème)

 

Mourir dans la dignité:

certaines personnes veulent anticiper leur mort pour ne pas vivre de dégradation ultime et chasser le sentiment de honte qui envahit quand on perd son autonomie

Pourquoi parle-t-on d'indignité quand on parle de fin de vie?

le rapport de Didier Sicart, et de l'Observatoire National de la fin de vie est accablant (21 janvier 2014)on meurt mal dans notre pays; le rituel d'accompagnement s'est perdu, les institutions n'accueillent pas toujours les familles, solitude, technicité médicale

3 personnes sur 4 qui meurent à l'hôpital y meurent seules ;

les 3 quarts des personnes âgées qui sont en institution y ont été "forcées" et ces institutions transfèrent souvent à l'hôpital au moindre problème : 13.000 personnes meurent aux services d'urgence soit une toutes les 40 minutes!

un suicide sur trois concerne une personne âgée...

Quelles réponses la société peut-elle donner? 

large éventails de réponses, plus ou moins faciles à appliquer...

en particulier :

En quoi l'approche psychotactile permet d'accompagner l'autre...

permettre à la personne de prendre conscience , non pas de ce qui diminue mais de ce qui continue à croître en elle: la faculté de percevoir ne vieillit pas, ne diminue pas, au contraire! la sensorialité augmente; la peau a une mémoire qui a enregistré toutes les expériences d'une vie: les souvenirs (les bons!) peuvent ainsi remonter à la surface et donner un bonheur inouï

permettre aux soignants de sentir qu'ils ont de l'or dans leurs mains et qu'ils peuvent ainsi faire sentir à l'Autre qu'il a de l'or dans son coprs

le contact psychotactile permet de garder le sentiment qu'on continue à faire partie de la communauté des vivants

 

Bon, me direz-vous, quel(s) lien(s) avec l'accompagnement périnatal?

beaucoup plus qu'on ne pense!

juste la phrase ci dessus: le contact psychotactile permet de faire sentir au bébé (déjà pendant la grossesse) qu'il fait déjà partie du monde des vivants, qu'on l'acceuille dans l'affectivité

et aussi:en début de vie ou en fin de vie,  que le soignant, l'accompagnant soit vraiment là avec son "hapsis", son être affectif et pas avec sa tête, qui pense aux machines, à la technique etc

et le lien a été fait aussi dans le débat avec des jeunes qui ont participé au film "Entre leurs mains" soulignant que, au moment de quitter la vie ou d'y arriver, les volontés des intéressé(e)s étaient rarement respectés ayant peu le choix de ne pas être envahis par trop de techniques et de médicalisation...

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 12:28

Comme chaque année, je vais aller présenter l'Haptonomie à l'Ecole de Puéricultrices (Puériculteurs?) de Rouen

Ceci est très important pour informer les étudiant(e)s en puériculture . Ceci les amène souvent à réfléchir sur leurs façons de travailler avec les enfants à l'hôpital, mais aussi en crèche PMI etc et aussi à ...faire de l'hapto pour elles -même lors d'une grossesse.

Comme chaque année donc, je sollicite des parents: couples en fin de grossesse ou avec leur enfant (de quelques jours, semaines à parfois plus d'un an!) pour témoigner de leur vécu de l'haptonomie et de ce que cela leur a apporté, aux parents et aux enfants...

Les étudiant(e)s sont très intéressé(e)s par ces témoignages qui concrétisent davantage mes propos et par les échanges qui suivent!

Cette année, j'interviens

le mardi 15 avril de 13h30 à 16h30

le mardi 22 avril de 13h30 à 16h30

il vous est juste demandé de passer un quart d'heure? une heure? plutôt après 14h30 pour me laisser le temps de présenter l'hapto...)

Cela se passe à l'Espace Régional des Professions de Santé 

14 rue du Professeur Stewart 76000 Rouen 3ème étage

(près du CHU, la rue du Docteur Stewart donne dans la route de Lyons prolongement de la rue d'Amiens) desservi par bus et TEOR, il n'est pas toujours facile de se garer dans le coin!

 

Une fois de plus, je compte sur vous...et ne serai pas déçue!

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