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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 17:46

RETOUR DE CONGRÈS

Des interventions très intéressantes, le plaisir de retrouver, d’apprécier certaines personnes et surtout, se sentir entourée, soutenue par mes ami(e)s et collègues de Rouen, l’impatience mêlée d’un peu d’appréhension mais pas trop, de faire notre intervention…

En attendant de produire nos textes, quelques citations entendues, quelques réflexions que j’ai envie de partager et que je livre ici un peu en vrac :

Je n’ai pas tout noté, confiante dans la captation de séance qui était faite, cameraman pas loin de moi, dans les « Actes du Congrès » qui paraitront plus tard, consciente pourtant que ces Actes ne traduiraient pas forcément ce qui était dit…mais je ne voulais pas que la prise de notes enlève mon attention…

C’est Anne-Marie Veldman Van Polen, co-fondatrice du CIRDH (et assistante et veuve de Frans Veldman, fondateur de l’Haptonomie) qui ouvre le Congrès :

Je retiens surtout une phrase :

« L’haptonomie permet de prendre sa place dans le monde actuel »

Ce qui sera développé par J-C Sécheresse ensuite :

« L’haptonomie est dans la prévention pour qu’il n’y ait pas d’exclus

Quel serait le sens de la vie si nous n’y prenions pas part ? …si nous n’y prenions pas plaisir ?

Nous vivons actuellement avec l’incertitude du lendemain, avec des irruptions de la violence, avec la perturbation de la parentalité…

L’hapto nourrit un humanisme, s’occupe de la personne malade avant de s’occuper de sa maladie (ou en même temps !) et est basée sur LE RESPECT, LA RECONNAISSANCE, LA CONFIRMATION AFFECTIVE.

La maltraitance commence par le regard posé sur autrui surtout si « autrui » est différent : bébé, vieillard, étranger, personne porteuse de handicap etc…

Pendant la grossesse, il y a l’éblouissement de la rencontre, la confirmation réciproque qui porte un désir de vie.

Quoiqu’il advienne du couple parental, l’enfant nait avec un sésame d’ouverture sur le monde !

L’hapto donne et redonne à la naissance son sens symbolique (coupure du cordon puis présentation au monde de l’enfant soutenu par sa base par son père) : il y a là détachement et non pas abandon !

En hapto, on parle de contact psycho-tactile et non pas de toucher et c’est toujours vécu dans la réciprocité…

Il y a toujours, chez toute personne, une partie saine, mobilisable qui conserve de l’autonomie et est digne de considération et de respect »

Intervention de Dominique Decant-Paoli, Présidente du CIRDH

Avec sa verve habituelle, elle nous entraine dans… «Il était une fois »

D’abord, l’histoire de ce petit pantin de bois, « un être animé de mouvement n’est pas pour autant un être vivant et être vivant ne rend pas forcément un être aimant… » Pinocchio commencera à désobéir à son grillon et à sa marraine la fée bleue jusqu’à ce qu’il découvre le sens de l’effort, l’effort pour l’autre et la réciprocité ; il n’a pas encore de « for intérieur » il a besoin de « fort extérieur » il va alors apprendre à différer ses pulsions, à distinguer le bien et le mal, à aller vers l’autre

« il y a d’abord JE, puis il y a TU, puis il y a NOUS » Buber.

Puis elle nous conte l’histoire du robot d’Intelligence Artificielle » de Spielberg qui fait la découverte déchirante et violente qu’il n’est pas unique, l’importance de l’amour qui donne vie, la conscience du « jamais plus »

Enfin, un autre film « Her » ( ???) où un homme souffrant de solitude croit la combler en acquérant un logiciel de présence vocale…présence qui finira par le tromper, le délaisser…

Qu’est-ce qui sied à un humain ? Qu’est-ce qui le différencie d’un robot ?

Et Dominique rend hommage à Germaine Tillon, résistante, féministe, défenseure des droits de l’homme et des Droits des peuples opprimés (Algérien en l’occurrence) qui a toujours montré une intégrité intellectuelle sans faille et qui a dit « Comprendre ce(ux) qui vous écrase(nt) c’est le(s) dominer » c’est engager un dialogue, une navette qui va modifier chacun des deux côtés.

Plus l’individu est dans sa sécurité affective, plus il est authentique, dans son for intérieur, et plus il pourra supporter et modifier les contraintes sociales ou du travail en faisant appel à sa responsabilité toujours possible de changer les choses là où il se trouve, là où il travaille :

Pour qui on roule ? on fait marcher et on rentabilise l’hôpital ou on s’occupe des malades ?

Quand il y a une vraie rencontre et que le geste se prolonge d’un outil (scalpel, speculum etc…) il est une extension de cette rencontre !

Et elle termine par cet avertissement :

« Si vous êtes ici, c’est qu’il vous échoit d’être responsables et d’être passeurs d’humanité ! »

Voilà une belle consigne…à remplir de notre mieux

A suivre

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 22:24

Pas trop le temps d'écrire en ce moment, comme vous pouvez le constater!

je vois des couples merveilleux, des bébés sublimes...et suis en train de préparer notre intervention de sages-femmes pour le Congrès International d'Haptonomie des 19 et 20 mars! Bien sûr, je vous tiendrai au courant...

En attendant, et parce que cette question revient beaucoup dans les témoignages de ce que les femmes vivent durant leur grossesse et leur accouchement, voici un texte de la juriste "Marie accouche là" Bonne lecture et bons commentaires!

Qu’est-ce que la violence obstétricale ?

Posted: 09 Mar 2016 05:38 AM PST

« Comment définir la violence obstétricale ? » est une question qui m’est régulièrement posée. J’ai donc décidé de vous livrer l’état de mes réflexions sur cette violence particulière qui a lieu pendant la grossesse et l’accouchement.

La violence obstétricale est l’addition de deux types de violences : la violence institutionnelle et les violences basées sur le genre.

De nombreux auteurs ont décortiqué la violence institutionnelle produite dans les institutions de soin, d’éducation ou de rééducation, telles que les hôpitaux, les homes pour personnes âgées ou pour enfants ou encore les lieux d’accueil pour les personnes handicapées. Toute institution a tendance à fabriquer de la violence, notamment par la mise en place de procédures, de gestes techniques et d’organisation du service, qui surplombent voire annihilent les besoins fondamentaux des personnes qui y sont prises en charge. Il s’agit non seulement de violence physique ou verbale telles que la brutalité, la coercition et l’humiliation, mais également de « violence silencieuse », celle qui nie la personne, rend aveugle aux signaux de l’autre, procède à sa néantisation la plus totale.

La violence de genre, quant à elle, est un phénomène massif et spécifique qui touche les femmes parce qu’elles sont femmes. Elle est issue de rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers envers les secondes. Elle s’appuie également sur les stéréotypes de genre qui assignent des caractéristiques physiques et mentales différentes selon les sexes, justifiant un rôle prédéfini dans la société pour les hommes et pour les femmes. Il s’agit par exemple de l’idée que les hommes seraient forts, rationnels et responsables, tandis que les femmes seraient faibles, intuitives et futiles. L’organisation sociale s’appuyant sur ces stéréotypes crée une hiérarchie entre les rôles masculins et féminins, et permet notamment aux hommes de s’approprier les capacités productives et reproductives des femmes. La violence obstétricale qui s’exerce à ce moment précis qu’est la grossesse et l’accouchement, s’inscrit pleinement dans cette appropriation du corps et des capacités reproductives féminines. La pathologisation de phénomènes physiologiques normaux que sont la grossesse et l’accouchement est un moyen de soumettre les femmes aux médecins, et donc assurer un contrôle sociétal très puissant sur leur corps au moment où elles exercent leur capacité de reproduction.

La violence obstétricale, un concept né en Amérique latine

Le concept de violence obstétricale est apparu en Amérique latine, semble-t-il au début des années 2000. Une série de travaux scientifiques couplés à des démarches militantes ont mis en lumière les différentes formes de maltraitances que subissaient les femmes dans les maternités, et ont conduit le Venezuela, puis l’Argentine, à inscrire la violence obstétricale parmi les infractions pénales.

En 2007, le Venezuela a adopté la toute première loi de lutte contre les violences faites aux femmes dans laquelle figure la violence obstétricale qui est définie comme « l’appropriation du corps et du processus reproducteur des femmes par les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé, appropriation qui se manifeste sous les formes suivantes : traitement déshumanisé, abus d’administration de médicaments et conversion de processus naturels en processus pathologiques. Cela entraîne pour les femmes une perte d’autonomie et de la capacité à décider en toute liberté de ce qui concerne leur propre corps et sexualité, affectant négativement leur qualité de vie ».

En 2009, l’Argentine s’est à son tour dotée d’une telle loi définissant la violence obstétricale comme « celle qu’exerce le personnel de santé sur le corps et les processus de reproduction des femmes, un traitement déshumanisé, l'abus de la médicalisation et la pathologisation des processus naturels ».

Dans les années suivantes, le terme de « violence obstétricale » s’est répandu dans le monde anglo-saxon et francophone. Bien qu’aucun autre État n’ait adopté une loi punissant la violence obstétricale, ce concept fait aujourd’hui l’objet de plus en plus d’études académiques et scientifiques.

Ma définition de la violence obstétricale

En tant que juriste, je considère que les définitions sud-américaines sont intéressantes, mais néanmoins difficilement applicables puisqu’elles appellent elles-mêmes des définitions supplémentaires. En effet, sur base de quels critères objectifs peut-on déterminer si un traitement est « déshumanisé » ? A partir de combien d’actes techniques considère-t-on qu’il y a « abus de médicalisation » ? Comment quantifier une « perte d’autonomie » de la parturiente ?

J’ai dès lors choisi de définir la violence obstétricale comme:

« tout comportement, acte, omission ou abstention commis par le personnel de santé, qui n'est pas justifié médicalement et/ou qui est effectué sans le consentement libre et éclairé de la femme enceinte ou de la parturiente. »

Cette définition contient quatre éléments constitutifs:

1. « tout comportement, acte, omission ou abstention » : cette énumération couvre l’ensemble des événements qui peuvent se produire dans une maternité ou lors d'une consultation. Il ne s'agit pas uniquement d'actes posés, mais aussi de l'attitude du personnel soignant, les mots déplacés qu’il utilise, le manque de respect, l'infantilisation de la femme, la violence psychologique en général. S’ajoutent l'omission et l'abstention qui visent l'absence de réaction ou d'acte face à une demande la parturiente, la négation de son ressenti, la non prise en compte de sa douleur ou de ses besoins ou souhaits particuliers.

2. « commis par le personnel de santé » : ces termes visent l'ensemble du personnel, donc pas seulement les obstétriciens, mais également les sages-femmes, médecins, infirmiers, pédiatre, anesthésistes, aides-soignants, etc.

3. « pas justifié médicalement » : il s'agit d'une référence à l'evidence based medecine (EBM), la médecine basée sur des preuves scientifiques, c’est à dire l'utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données (preuves) actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient. Ces données proviennent d'études cliniques systématiques, telles que des essais contrôlés randomisés, des méta-analyses, éventuellement des études transversales ou de suivi bien construites. L'EBM est relativement récente dans notre médecine puisqu'elle date de la fin des années 90. Néanmoins, après plus de quinze ans d’existence, il est urgent qu'elle soit intégrée dans toutes les disciplines médicales, y compris en obstétrique. Cette référence à l'EBM permet donc de considérer que tout acte justifié non pas par des données scientifiques mais par des propos de type « c'est ce qu'on m'a appris pendant mes études », « c'est le protocole », « c'est pour faciliter l'organisation du service », « ça permet au gynécologue d'être plus confortablement installé, mieux voir ou mieux contrôler la situation », « ici, on ne prend aucun risque » tombe dans la définition de la violence obstétricale.

4. « le consentement libre et éclairé de la parturiente » : ces mots renvoient à la loi Kouchner. Toute atteinte au corps sans le consentement de la personne est une violence. Quand cette atteinte est faite au sexe, il s'agit même d'une agression sexuelle, voire d'un viol. Les termes « libre et éclairé » impliquent une information préalable de la part du professionnel, un dialogue entre le médecin et la future mère, un échange d'information pour que la parturiente puisse donner son consentement de façon lucide, et l'absence de toute pression, menace et autre procédé afin que le consentement soit libre.

J'ajoute « et/ou » dans la définition afin de couvrir l'ensemble des situations, notamment celle où un acte médicalement nécessaire est posé sans le consentement de la parturiente, ou un acte médicalement non nécessaire mais souhaité par la future mère lui est refusé.

Trucs et astuces pour identifier la violence obstétricale

Plus concrètement, pour déterminer si une situation relève de la violence obstétricale, je propose un truc très simple: transposer un acte qui a lieu dans une salle d’accouchement en dehors du contexte hospitalier. Si, dans la vie quotidienne, cet acte présente une forme de violence, il s'agit de violence obstétricale lorsqu'il est posé au moment d’un accouchement.

En voici quelques exemples.

Vous marchez dans la rue, quelqu'un s'approche de vous, vous fait une piqûre et vous injecte un produit. Il s'agit clairement de violence. Le fait que cette personne se fonde en justifications sur le mode « je suis médecin, je vois que vous n'allez pas bien, c'est pour vous soigner » ne change rien à la violence de la situation, puisque vous n’avez émis aucun consentement et vous ne savez même pas ce que contient la seringue. Dès lors, faire une injection d'ocytocine à une parturiente sans lui avoir expliqué l'intérêt du produit, ses avantages et ses inconvénients, et sans lui demander son accord préalable, est une situation de violence obstétricale.

Lorsqu’il fait 40°C, que vous avez extrêmement soif et que vous demandez un verre d'eau qui vous est refusé malgré vos supplications pendant des heures, c'est de la violence. Si cette situation se produit dans une salle d'accouchement, c’est de la violence obstétricale.

Dans certaines prisons, les femmes sont attachées à leur lit pendant qu'elles accouchent, ce qui constitue une autre forme de violence. Lorsqu’une femme est attachée à une table gynécologique alors qu’elle met son enfant au monde, il s’agit de violence obstétricale.

Forcer une personne à se maintenir dans une position inconfortable et douloureuse est de la violence. Donc imposer l’immobilité et la position gynécologique à une parturiente est une violence obstétricale.

Vous vous promenez dans la rue avec votre bébé, et on vous l'arrache pour le confier à un inconnu qui disparait avec lui, puis on refuse de vous le rendre pendant des heures. C'est de la violence. Un même geste pratiqué dans une salle d'accouchement est de la violence obstétricale.

Vous êtes installée à la terrasse d'un café, un quidam soulève votre robe et introduit deux doigts dans votre vagin. C'est de la violence sexuelle. Donc un toucher vaginal non consenti est de la violence obstétricale. Juridiquement, il s'agit même d'un viol.

La violence obstétricale est (malheureusement) la norme

Tous ces exemples sont d’une grande banalité dans la plupart des maternités. La violence obstétricale est en réalité la norme dans l'écrasante majorité des hôpitaux, tant les soignants font primer les protocoles sur l’accompagnement bienveillant des futures mères, voire sur les notions élémentaires de bon sens ou de politesse dans les rapports humains.

De nombreux témoignages font même état de violences supplémentaires, notamment d'actes douloureux infligés aux femmes tantôt volontairement, tantôt par exaspération ou fatigue du personnel hospitalier. Il s'agit notamment de césariennes à vif ou effectuées sans tenir compte d’un défaut de l’anesthésie, de révision utérine sans anesthésie générale ou de mutilation sexuelle telle que l’épisiotomie. Ces faits présentent une gravité encore plus grande que la violence obstétricale, en tombant dans la catégorie d’actes de torture ou de barbarie.

La violence obstétricale constitue une atteinte à l’intégrité physique et psychique des futures mères. Elle doit pleinement être reconnue parmi les violences faites aux femmes. Il est dès lors indispensable de mobiliser les moyens de lutte pour l’éradiquer et changer de font en comble la façon dont les femmes sont (mal)traitées lorsqu’elles mettent leurs enfants au monde. En ce début du XXIème siècle, le respect des femmes qui sous-tend notre société égalitaire doit être mis en œuvre partout, dans toutes les sphères de la société. Y compris dans les hôpitaux.

Sara Cohen Shabot, « Making Loud Bodies “Feminine”: A Feminist-Phenomenological Analysis of Obstetric Violence », Human Studies, A Journal for Philosophy and the Social Sciences, 9 octobre 2015.

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 16:12

En attendant de vous écrire un article moi-même voilà un lien qui donne à réfléchir pour toutes les mamans qui préparent leurs valises pour partir à la maternité ...et pour toutes les autres aussi, concernées par les mamans et les bébés du monde entier

http://bebe.doctissimo.fr/blog/21848-La-valise-de-maternite-selon-7-femmes-de-pays-differents.html?xtor=CS1-8

je vous rappelle aussi le site de "papa-positive" qui met, environ une fois par jour, des articles très intéressants

https://www.facebook.com/Papa-Positive-392274327609148/?fref=nf; ils ne sont pas que sur FB!

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 11:33

Mille excuses: j'ai la tête tellement "ailleurs" que je ne me rappelais même plus hier, vous avoir déjà adressé mes voeux! Enfin, deux fois valent mieux qu'une!

Pas trop capable d'écrire des articles intéressants en ce moment, je vous transmets plutôt des liens et celui de "papapositive" me parait toujours super instructif

http://anti-deprime.com/2016/01/29/parents-5-fantastiques-conseils-a-suivre/

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 18:38

Il est vraiment temps que je revienne vers vous!...

Je ne suis pas venue à Noël pour vous parler de ce qui est, pour les croyants (chrétiens) , la naissance d'un enfant venu apporter un message de paix, d'espoir et d'amour sur terre...Un enfant né dans la pauvreté, l'humilité, dans l'exclusion, loin de la société qui a transformé cet évènement pour en faire une débauche de consommation, de victuailles et de fermeture sur soi, excluant l'Autre....

Puisse la naissance de tous vos bébés être porteuse de ce message initial...

Je ne suis pas venue, à l'aube de 2016, vous apporter mes voeux les plus sincères pour que les enfants que vous avez déjà, ceux que vous accompagnez amoureusement et tendrement vers leur naissance, pour que vous parents, vous connaissiez une année de paix et de mille bonheurs, une année suivie de plein d'autres pour construire un monde meilleur. Il n'est pas trop tard encore pour que je vous adresse mes souhaits les plus chaleureux pour que votre vie soit remplie de lumière, de chaleur et de projets...

Je ne viens vers vous que maintenant, lourde de chagrin et de douleur car ce que je ne fais que partager auprès de parents pleurant la perte d'un enfant, je le vis maintenant dans ma chair et dans mon coeur et, je le savais déjà, mais maintenant j'en suis sûre, cette blessure là ne cicatrise jamais tant elle est inacceptable, anti-naturelle et indicible: on appelle "orphelin" l'enfant qui perd ses parents, veuf ou veuve celui ou celle qui perd un(e) conjoint(e), il n'y a pas de mots, dans aucune langue, pour nommer le parent qui perd un enfant...

Je ne vous dis pas cela pour vous raconter ma vie, ni pour susciter votre compassion, même si certain(e)s d'entre vous, l'ayant appris ou deviné, me manifestent des messages bien réconfortants... Je vais, tant bien que mal, essayer de rester debout et surtout me réchauffer aux sourires des enfants, à cet amour dont vous rayonnez...Je veux vous transmettre le message suivant:

Le fil de la vie est fragile et surtout on ne peut pas savoir jusqu'où on peut le tenir, pour nous mêmes et pour tous ceux qui nous sont chers, y compris nos enfants même si la loi naturelle voudrait qu'ils nous survivent... Alors, aimons la vie, chérissons nos enfants, chaque jour, chaque minute...ne remettons pas à plus tard de dire "je t'aime", ne perdons aucune occasion de voir, embrasser nos proches (même au loin) de leur parler, de faire des petits gestes pour changer le monde, répandre la lumière.

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 12:35

Vous qui avez accueilli la vie parmi vous en 2015 (et même avant)...

Vous qui préparez l'arrivée d'un (ou plusieurs!) bébés en 2016, bien au chaud pour l'instant dans votre nid douillet et déjà contacté par les mains tendres et aimantes de ses parents...

Vous qui nourrissez l'espoir d'avoir un jour cette joie...

Je vous présente mes meilleurs voeux pour plein de joies, plein de bonheurs à voir grandir la vie et à préparer ensemble un monde de douceur, d'amour et de paix, pour protéger notre planète contre la destruction de ses espèces et l'espèce humaine en fait partie, dans la pollution, la guerre, l'exclusion, la course au profit.

Et pour commencer l'année, je vous rappelle deux rendez-vous pour celles et ceux qui pourraient se libérer:

Rencontres à l'Ecole de Puériculture

mardi 5 janvier de 9h à 12h (en général, les parents viennent vers 10h30)

mercredi 6 janvier de 14h à 17h (en général les parents viennent vers 15h/15h30)

c'est à l'ERFPS= Espace Régional de Formation des Professions de Santé

14 rue du Professeur Stewart 3ème étage (demandez code ascenseur à l'accueil)

(en face du CHU à côté fac de médecine)

difficile de se garer dans le coin: préférez TEOR qui s'arrête juste devant!

si vous pouvez, prévenez moi de votre venue: jusqu'ici, cette année, je n'ai pas beaucoup de parents alors que c'est un moment d'échanges intéressant!

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 00:11

Je crois vous avoir donné le lien en version italienne seulement! la voici avec sous titres

https://www.youtube.com/watch?v=SVaPbDVh1aY&sns=fb

ça vous dit quelque chose???

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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 00:48

Une très belle émission; une sage-femme passionnante...

Je vous souhaite une belle découverte (et son livre peut figurer au pied du sapin!)

http://radiomedecinedouce.com/guest/1-98-doris-nadel

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 23:34

"Ce soir, comme tous les soirs, je suis allée embrasser mes filles en allant me coucher. Ce soir, je les ai observées dormir en me demandant ce qu elles connaîtront demain, quel sera le sort des femmes, l accès à la contraception, le droit à l ivg, leur liberté sexuelle, le droit de croire et surtout de ne pas croire,
le droit au travail, leur liberté d expression, leur droit de penser différemment de ceux qui auront le pouvoir, le droit d aimer l Autre, la droit à la différence... Ce soir, j ai peur pour elles. Le 13 novembre en me couchant j étais choquée, traumatisée mais pas effrayée. Ce soir, je ne suis plus choquée car nous étions prévenus, mais je suis effrayée. Le bruit des bottes rameuté par le silence des pantoufles m effraie
."

Voilà ce qu'a écrit une maman de mes amies...

et j'avais envie de le partager avec vous ...

Moi, je ne suis pas allée embrasser mes enfants: je les ai serrés sur mon coeur de loin, mes enfants et mes petits enfants...J'ai pensé aussi à tous ces bébés, ces enfants que j'accompagne et que j'aime voir s'épanouir; j'ai pensé à leurs parents qui veulent tous pour eux j'en suis sûre, un monde meilleur plein de liberté, d'amour, de justice...

Le 13 novembre, j'étais choquée, comme je l'étais la veille avec l'attentat à Beyrouth, et quelques jours plus tôt avec l'attentat en Turquie, puis ensuite en Afrique... comme je le suis quand je vois des états qui font du terrorisme d'état, qui oppriment et même assassinent ceux dont ils occupent le pays ou dont ils pillent les richesses, ceux qui ne pensent pas comme eux.

La haine avait frappé la France mais nous n'avons pas su répondre comme l'avaient fait les Norvégiens,nous avons lancé la guerre qui fait tant de victimes civiles mais c'est loin de chez nous et ici nous avons attisé l'exclusion, la suspicion, le racisme, nous avons laissé se répandre un front de haine...

Puissions nous nous reprendre et agir pour que nos enfants ne connaissent pas de jours si sombres qu'ils ressemblent à la nuit

Puissions nous sauver la planète contre les désastres qui la guettent

Que le soleil brille pour nous chauffer le coeur mais que la terre ne se réchauffe pas trop...

Que l'arc en ciel répande toutes ses couleurs pour que tolérance et amour de l'Autre avec toutes ses différences aient leurs places...

Un autre monde, de justice, de paix, de fraternité est possible: ne comptons pas (trop) sur les autres, sur nos dirigeants quels qu'ils soient pour le construire c'est à nous, chaque jour, de faire tomber les murs d'intolérance et d'ignorance et de construire des ponts entre les peuples, les cultures...

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 17:50

Ne restons donc pas toujours autour des premiers mois, sommeil (enfin ça ça dure longtemps!) allaitement etc...

De très bons articles à lire sur le site Papapositive

http://papapositive.fr/5-erreurs-a-eviter-dans-le-langage-parental/

ou anti déprime:

http://anti-deprime.com/2015/03/23/pourquoi-il-faut-arreter-de-dire-sois-sage-a-nos-enfants/

http://anti-deprime.com/2015/03/19/les-questions-cles-pour-une-communication-saine-et-positive-avec-les-enfants/

Bonne lecture et...bonne application! (pas toujours facile!)

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